Une nuit calme - Histoires de Sexe

Une nuit calme

... me questionne sur mon silence, je réponds que je suis séduit sous son charme. En souriant, elle vient s’asseoir à côté de moi et dépose les cafés sur la table. Elle a choisi la proximité, je la crois prête à la confidence. Je lui dis que je n’ai pas oublié qu’elle me doit des explications concernant son fantasme. Elle rougit, me regarde puis se lance. — Depuis que nous sommes partenaires, tu m’as toujours traitée comme égale à toi. Avec le temps, plus j’ai pris d’expérience, plus tu m’as laissé de place sur l’équipe. Reste que tu es le leader et je ne le conteste pas. Ça, c’est le côté travail. On s’entend bien tous les deux mais jamais tu ne fais allusion à ma féminité. Jamais un mot sur mes cheveux, mon maquillage ou mon parfum. Enfin bref, j’ai fait quelques manœuvres afin d’attirer ton attention et j’ai échoué. Depuis quelques semaines, petit à petit je me suis mise à rêver que je trouvais le moyen d’attirer ton attention sur moi. Finalement les rêves ont tourné en fantasme sexuel avec toi. Cette nuit, sur le banc de parc, lorsque je t’ai surpris à me mater, je n’arrivais pas à croire à ma chance. Lorsque tu m’as avoué que tu voyais aussi la femme que je suis, j’ai craqué. Tu connais la suite. À mon tour maintenant d’avouer mes pensées secrètes. — Tu as raison en disant que j’ignorais ta féminité. En fait, je chassais systématiquement toute pensée ou tout geste qui auraient pu te laisser croire que je m’intéressais à toi autrement que comme partenaire de travail. Je ne ...

... voulais pas risquer une rupture, au cas où tu n’aurais pas été intéressée. Je suis trop bien avec toi. Souvent lorsque que je me retrouve seul, je songe à toi. Je tente d’imaginer ton corps, Je me vois te déshabiller doucement, découvrant chaque partie de ton corps lentement. Je dois t’avouer que cette nuit, j’étais hypnotisé par ton corps. J’ai tellement aimé te regarder jouir sous mes doigts que j’étais prêt à tout afin qu’à ton tour tu réalises ton fantasme. Je ne m’attendais pas à être soumis de la sorte. Avais-tu imaginé à l’avance ce scénario ? Selon son habitude, Catherine répond franchement à ma question. — En fait, mon fantasme n’avait pas de scénario précis, c’était plus des images où je réussissais à t’avoir pour moi seule et t’amenais à me faire l’amour. Je crois que le véhicule de police représentait le travail, l’endroit où tu m’ignorais. Quand je t’ai vu planté là, à me regarder toute défense baissée, mon imagination a pris le dessus, je me suis laissée aller sans réfléchir. Elle prend une gorgée de café et poursuit. — Après t’avoir menotté, j’ai réalisé que tu étais totalement sous mon contrôle. L’idée d’exercer une petite vengeance m’est venue. Mais, plus je te déshabillais plus je perdais le contrôle et plus j’étais excitée. Quand je suis montée sur toi, j’étais au bord de l’orgasme. Elle s’arrête quelques secondes, j’ai l’impression qu’elle revit ces moments, — Je me suis mise à te caresser, mais je me caressais aussi sur ton corps. Quand tu as crié que je te ...