1. Histoires d'un mâle alpha (17)


    Datte: 24/04/2019, Catégories: Trash,

    ... contrario vous interrogez tout le temps certains élèves parmi lesquels en plus, un ou deux sont vraiment de gros nuls. — Isaiah, mesure tes propos quand même. — Pardon Madame Loiret, mais c’est vrai. Par exemple, le Greg là, c’est un nul ça se voit, ça se sent, et il est nul en français, n’est-ce pas Claire ? Elle me regarde mais ne réagit pas au fait que je l’appelle par son prénom. — C’est vrai qu’il n’est pas doué mais j’essaie de l’encourager c’est tout. — Donc vous préférez encourager la médiocrité, que le talent c’est ça ? — Non non pas du tout Isaiah. Excuse-moi, je vais tâcher de plus t’interroger. — Ça ne suffit pas ça. — Mais... — Mais ? Elle me regarde, ne sait pas quoi dire. — Claire, tu n’oses pas le dire, et sans doute n’oses-tu pas te le dire à toi-même, mais tu me... — Mais... — Laisse-le finir Claire, vraiment. Je souris. — Merci Anne-Sophie. Donc, je te disais, tu me désires Claire, je le sais, et tu le sais, au fond de toi. — Mais ça ne va pas. Ecoute, je ne sais pas ce qu’il se passe là, mais... — Claire, calme-toi, on discute c’est tout. Entre adultes. — Mais Isaiah est un élève. — Oui, mais crois-moi il est d’une grande maturité, d’une très très grande maturité. — Comment ça ? — Tu devrais l’écouter. — Ah ? — Oui. Elle me regarde, je lui souris, tendrement. Elle me rend le sourire. — Je suis désolée Isaiah. — Désolée de quoi Claire ? De me désirer et de lutter contre ça et que ton seul moyen de résister est de m’ignorer ? Mais tu n’as pas à t’excuser, ...
    ... tout ça est naturel. — ... Je... oui sans doute. — Mais il faut être honnête maintenant, et avec toi-même en premier lieu. L’année est encore longue, ça ne peut pas durer comme ça. — Oui... je comprends... tu as rai... — Oui ! J’ai raison. Je le sais. — Oui Isaiah. — Alors ? Elle me regarde, interrogative. — Dis le Claire, n’aie pas peur. Elle regarde vers Anne-Sophie. On comprend elle et moi qu’elle ne sait que faire devant la proviseure. Cette dernière se lève et passe derrière moi. Elle pose ses mains sur mes épaules et les glisse sur mon torse, collée à moi dans le dos. — J’ai moi-même accepté la réalité des choses Claire. Tu peux toi aussi le faire. — Vraiment ? Mais... On ne peut pas... Ce n’est pas... — Ce n’est pas quoi ? Correct ? Autorisé ? — Oui tout ça. Je pose la main sous son menton et le relève, la regarde, et lui souris. Elle me rend le sourire timide. — Claire... — Oui... ? — Je meurs d’envie de t’embrasser là. — Mais... — Je m’approche lentement d’elle, elle frémit. — Viens... — Non... je ne peux pas... on ne peut... — Offre-toi à moi. — Isaiah. — Oui... — Je suis mariée... — Je suis en couple. — Ce n’est pas pa... — Embrasse-moi Claire. Anne-Sophie est passée à côté de Claire. — Ne t’en fais pas Claire, tout va bien, et crois-moi tu ne le regretteras pas. — Mais tu as... — Oui... Anne-Sophie se penche vers moi et me roule une grosse pelle. Elle se tourne vers Claire et lui sourit. — À ton tour. — Je... Je durcis le ton de ma voix : — Embrasse-moi ! Elle se ...