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53.4 Le café de Thibault.
Datte: 22/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
... raisonnable de se laisser aller, et après ? Le jeune pompier pense à ce qu’il pourrait ressentir après ça… va-t-il le regretter ? Comment va-t-il se sentir après ça si, un fois de plus, il va falloir faire comme si de rien ne s’était passé ? Arriverait-il à faire face ? Plus le temps de réfléchir, le nez de son pote se frotte contre le sien. Les lèvres de son pote cherchent les siennes. Les mains, les lèvres parcourent la peau, les désirs s’enflamment, son pote l’attire à lui de façon de plus en plus ferme, affirmée, les corps se cherchent, s'enlacent, les désirs se libèrent… Les corps se cherchent, s’enlacent, les mains caressent des bosses bien saillantes et chaudes, celles de Jéjé défont fébrilement sa braguette, dévoilent le coton tendu de son boxer, ainsi que des envies très claires. Elles remontent tout aussi fébrilement le long des bras de Thibault, impatientes, comme pour lui donner la marche à suivre. Elles redescendent, descendent le jeans et le boxer, libèrent la queue de sa prison de coton. Des odeurs chaudes de mec se dégagent, arrivent très vite aux narines de Thibault. Sa main se pose sur le manche tendu de son pote, son désir s’emballe, il est sur le point de se laisser aller à ce bonheur tant attendu et finalement à sa portée. Il s’apprête à satisfaire l’envie de son pote si clairement exprimé. Ses genoux se plient, son visage n’est plus qu’à hauteur des pecs de son pote. De ses abdos. Il sent le sang pulser dans la queue chaude de son pote. Mais à la toute ...
... dernière seconde, le jeune pompier se relève, s’éloigne. « Je ne peux pas. Je suis désolé, Jé… ». Il regarde son pote, le jeans et le boxer sur les genoux, la queue raide, le regard ahuri. Il sait qu’il vient de faire une énorme connerie. Il vient de quitter la poignée chaude et raide de son pote et il saisit la poignée froide de la porte d’entrée. Son pote lui attrape fermement le bras pour le retenir. « Tu fais quoi là ? ». « Je suis désolé… ». « T’en avais envie l’autre nuit… ». « Tu as eu raison de m’arrêter… ». « Viens me sucer, putain ! » fait Jéjé en l’attirant violemment à lui. Thibault est à nouveau face à son pote. Il voit à quel point il est saoul, à quel point il a envie de ça, envie primaire. Bien sûr qu’il en a envie, lui aussi, il en a terriblement envie… l’odeur de sa peau et de son sexe monte à ses narines. C’est au prix d’un effort colossal qu’il se retient de céder à son envie déchirante. Oui, Thibault en a très envie… mais pas comme ça… pas à cause de l’alcoolémie, de la tristesse, du désarroi, de l’absence de Nico, pas en faisant ça dans le dos de Nico. Jéjé porte une main sur le cou de son pote pour le pousser vers sa braguette. « Je ne peux pas ! » fait Thibault en résistant à la force de son pote et en se dégageant à nouveau. « T’es vraiment con ! » balance Jéjé en balançant violemment le biceps du jeune mécano. « Passe une bonne nuit, Jé… » fait Thibault en passant la porte, fuyant le regard de son pote. « C’est ça. Va te faire voir, connard ! » avait ...