1. Le club des nymphes - tome II (17)


    Datte: 27/04/2019, Catégories: Hétéro

    ... couette chaude ; ces petits plaisirs simples me manquent. Même si j’aurais préféré passer ce week-end avec Thomas, ce sera très ressourçant. Mais mes plans ne se déroulent pas comme prévu puisque quelqu’un vient me déranger en frappant à la porte de mon appartement. Coupée en pleine lecture au moment le plus fort de l’intrigue, je m’en vais ouvrir à l’intrus d’un pas agacé. À ma grande surprise, ce n’est autre que Thomas. — Mais…mais, balbutié-je, que fais-tu là ? — C’est la Saint-Valentin ce week-end, et je ne voyais personne d’autre avec qui la passer. — Tu es fou ! paniqué-je. Si ta sœur s’en rend compte, elle va encore foutre la merde… — Élodie ne peut plus rien, me coupe-t-il. Son club est à l’agonie et elle a les mains liées avec Nathan. Cela dure depuis trop longtemps, Louise. Depuis trop longtemps je suis éloigné de toi, et ça me tue. Élodie est vaincue, je ne vais pas rester plus longtemps loin de toi. Me voilà donc. — Et ton père ? Je croyais qu’il venait vous voir. — Nous avons parlé tous les deux de toi et il était d’accord pour que je vienne te retrouver. Il m’a même encouragé à le faire. Du coup, il est parti en avance comme Élodie était chez un mec pour l’éviter ; ils sont toujours en conflit suite à leur dispute au réveillon. Louise, chaque seconde loin de toi a été un calvaire. Je ne peux rester plus longtemps loin de toi. Je t’aime. Tu es tout pour moi. Mon cœur bat la chamade. Les larmes me viennent aux yeux. Thomas est là. Il est revenu pour moi. Je me ...
    ... précipite dans ses bras et l’embrasse passionnément. Mon amour me cajole dans ses bras, me caresse les cheveux et essuie mes larmes de joie sur ma joue en me fixant intensément du regard. — Louise, me murmure-t-il doucement, je voudrais que tu te rappelles : notre amour est éternel, pas artificiel. Allez, viens, je t’emmène au vent… Ces quelques mots sont encore plus beaux dans sa bouche. Je souris et l’embrasse de nouveau. Je lui prends la main et l’entraîne à l’intérieur. Il traîne sa valise derrière lui. Cette fois, les choses reprennent leur place : mon amour revient à la maison. Tant pis pour mon roman, j’ai bien plus intéressant à l’esprit. Une tempête se réveille en moi ; je suis prise d’une bouffée de chaleur intense. Des picotements m’électrisent tout le bas-ventre. Une soif indescriptible me prend, que seul lui peut étancher. Je me colle à son corps chaud et nous nous embrassons ardemment. Mes petites mains lui arrachent sa chemise afin de découvrir son torse où je dépose des baisers assoiffés. Mes propres vêtements volent quelques secondes après. Je m’allonge sur le canapé et le provoque du regard : nous avons été séparés trop longtemps, je n’ai pas de temps à perdre pour fêter nos retrouvailles. Thomas me sourit. Son regard est pétillant, amoureux et lubrique. Je me mords les lèvres en le voyant s’avancer doucement vers moi. Il prend son temps, il veut me faire languir. J’écarte les cuisses en grand pour faire grimper son impatience. Soudain, il s’arrête ; une ...
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