Le dîner - Histoires de Sexe

Le dîner

... pas lâcher son verre. — Mais non, c’est pas ça du tout !— Si, si, bien sûr que c’est ça. Note, je peux pas t’en vouloir, elle plutôt bien foutue. Disons que tu as bon goût…— Mais je t’assure, je ne "matais" pas son cul ! Je pensais à truc pour la réunion de demain. Ah là, là ! T’as l’esprit mal tourné ou quoi ? Il se dit qu’il devrait pouvoir changer le cours de la conversation en enchaînant sur le boulot. — D’ailleurs, à propos de demain, tu as terminé la présentation de Pierre finalement ?— C’est ça, noie le poisson ! J’te préviens, avec moi tu n’y arriveras pas. Et je maintiens que tu matais le cul de Christèle, na ! Allez, ressers-moi pour la peine ! Décidément, il n’allait pas réussir à s’en sortir facilement… Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il lui verse du champagne. — Et puisque le cul de Christèle t’intéresse autant, je peux te dire deux ou trois choses que je sais d’elle. Mais uniquement si tu es sage ! Comme toute résistance semble inutile, il se dit qu’il vaut mieux jouer le jeu dans ce cas. — Bon, ok, t’as raison. Oui, je regardais ses fesses que je trouve très bien mises en valeur avec sa jupe. Voilà, t’es contente ?— Oui, faute avouée… Allez, tchin, aux fesses de Christèle ! Ils trinquent tous les deux et il continue, en prenant un ton mi-nonchalant, mi-comploteur pour continuer : — Et alors, à toi maintenant d’avouer. Qu’est ce que tu voulais insinuer en disant que tu savais "deux ou trois choses d’elle" ?— Ah ! Ah ! Le poisson est ferré… Les ...

... neurones sont descendus dans le pantalon, on dirait !? Stéphanie commence à avoir l’œil un peu brillant, le champagne sans doute. Il s’empresse de compléter à nouveau son verre et le sien au passage. — Oh, si tu ne veux rien me dire, je m’en fous après tout !— Viens, on va sur la terrasse fumer une cigarette. Ils se dirigent tous les deux vers la porte et, en passant derrière Christèle, il ne peut s’empêcher de lui masser furtivement une fesse, faisant semblant d’avoir du mal à se frayer un chemin. Elle lui répond d’un regard discret mais non moins brûlant d’envie. Une fois dehors, il propose une cigarette à Stéphanie et s’en allume une également. — Alors voilà, cher collègue, j’ai une petite anecdote à vous raconter. Mais tout d’abord, jurez-moi de bien garder tout ceci pour vous, n’est-ce pas ? Il découvre que décidément, Stéphanie a du mal avec le champagne… — Cela va de soi ! Je serai muet comme une carpe !— Alors voilà, il y a quelques semaines, elle et moi on devait faire un test du matériel de visioconférence, elle chez vous et moi, ici à Paris. On avait rendez-vous à 14h00, mais je suis arrivée en avance, je voulais régler deux, trois trucs avant. Eh bien, figure-toi qu’elle aussi elle avait du aller plus tôt dans la salle chez vous, parce que je l’ai entendue à un moment donné, sans qu’elle le sache. Et devine ce qu’elle faisait, de son côté, je te le donne en mille ?— Je ne sais pas, moi. Vu le ton que tu prends, je ne vois pas ce que ça pourrait être, franchement.— Vous ...