1. Une jeune femme si exemplaire


    Datte: 28/04/2019, Catégories: fh, hplusag, extracon, Collègues / Travail amour, entreseins, Oral 69, préservati,

    ... * * * * La vie reprit son cours. Sandrine évitait Jacques autant que se peut. Elle fut soulagée lorsqu’elle sut qu’elle n’était pas enceinte. Elle aurait voulu oublier se qui s’était passé à Paris, mais elle y pensait tout le temps. Elle était souvent triste, elle avait du mal à se concentrer, elle était étourdie, distante. Laurent s’en aperçut, il mettait cela sur le compte de la fatigue. Elle pensait souvent à Jacques, lorsqu’elle le voyait au lycée, elle avait envie de le toucher, de lui parler, mais elle devait se contenir. Leurs longues conversations lui manquaient. Elle éprouvait de l’ennui lorsqu’elle était avec Laurent et lorsqu’il lui faisait l’amour, c’est le visage de Jacques qu’elle voyait. Elle devenait de plus en plus passive. Sandrine avait honte d’elle-même, mais c’était plus fort qu’elle. En cachette de Laurent, elle avait repris la pilule, elle ne se sentait pas dans de bonnes conditions pour avoir un autre enfant. Souvent, elle se refusait, lui prétextant des migraines tenaces. Plusieurs fois, Jacques voulut la revoir, Sandrine refusa. Elle dut faire preuve d’une grande volonté pour ne pas céder. Elle espérait qu’il changerait d’établissement à la rentrée, mais il était bien toujours là. Une certaine tension commençait à apparaître dans son couple, Laurent commençait à être impatient, ce qui le rendait parfois agressif ; en outre, sur le plan sexuel, il était en manque. Au mois de novembre, sa fille eut une grosse bronchite. Sandrine devait se lever ...
    ... plusieurs fois la nuit pendant plusieurs semaines, elle était fatiguée et nerveusement elle était prête à craquer ; elle pleurait souvent. Un soir, après une journée de cours particulièrement difficile, elle appela Laurent pour lui proposer une soirée au cinéma, elle proposait de confier les enfants à une baby-sitter. Laurent était en plein travail et lui dit sèchement qu’elle était inconsciente, leur fille n’était pas encore guérie et raccrocha. Sandrine se sentait abattue. Il était 16 heures 30 et il commençait à faire sombre. Elle sortit du lycée et se dirigea vers le parking. Elle portait une doudoune grise, un pantalon noir, un pull angora blanc ras-de-cou sur un ensemble slip soutien-gorge blanc en coton avec des mi-bas noirs, ainsi que des bottines. Lorsqu’elle arriva sur le parking, une voiture arriva face à elle. Elle reconnut Jacques. Il s’arrêta à sa hauteur. Avant qu’il n’ait le temps d’ouvrir sa vitre côté passager pour s’adresser à elle, Sandrine sans réfléchir monta dans la voiture. Jacques fut très étonné. Sans un mot, il démarra, il roula plusieurs minutes et alla se garer à la lisière d’un petit bois où il ne passait personne l’hiver. Sandrine regardait droit devant elle. Jacques lui demanda ce qui se passait. Sandrine qui pleurait. — Je suis fatiguée, je ne sais plus où j’en suis, je suis malheureuse. Je ne fais que penser à toi, tout le temps, tu me manques tellement. Elle le regarda dans les yeux, leurs lèvres se rapprochèrent et ils s’embrassèrent longtemps. ...
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