LE MEURTRE DE L’ILE D’YEU. (1/3) - Histoires de Sexe

LE MEURTRE DE L’ILE D’YEU. (1/3)

• Allo inspecteur Laurent pouvez-vous vous rendre au port de Fromentine sur la côte vendéenne une vedette de gendarmerie vous conduira à l’île d’Yeu où un meurtre a été commis. Je m’appelle Laurent nom et prénom, subtilité de mes parents, j’ai trente-cinq ans et je suis très athlétique, c’est normal dans mon métier, je suis chargé d’enquête pour la gendarmerie avec rang d’officier. Comme tout bon militaire je récupère mon sac de travail toujours prêt et je prends la route, je me gare sur le parking à quelques mètres de la vedette de gendarmerie mise à ma disposition. • Bonjour inspecteur, hier la tempête était si forte qu'il nous aurait été impossible de vous emmener sur l’île, ce sont les marées de septembre et au large il y avait des creux de 10 mètres. Il est 15 heures quand nous arrivons à quai, une voiture de gendarmerie est mise à ma disposition pour me conduire sur le lieu du crime. Nous arrivons dans une villa surplombant la mer où le service d’investigation est déjà là avec leur tenue permettant d’investiguer sans effacer les traces. • Salut Charles, fais-moi un premier topo rapide. • Sans problème Laurent, la morte, si tu le permets nous l’emmèneront pour la mettre au frigo après tes premières constatations s’appelle Jennifer mariée avec Ludovic, ils ont trente-cinq ans tous les deux. • Inutile de te demander comment cette femme est morte, le couteau qui est placé sous son sein fort beau d’ailleurs a dû directement atteindre le cœur. • Tu as raison. • A-t-on une ...

... idée sur le meurtrier ? • Mieux que cela, c’est une meurtrière, elle est à la gendarmerie, c’était la maîtresse de cette femme, elle a vingt-cinq ans et s’appelle Mélanie. • Tu m’as dit qu’elle était mariée à Ludovic. • Toujours aussi perspicace, oui le mari vient d'arriver conduit par le bateau qui est tout de suite reparti te chercher, il était sur le continent hier soir et vu la tempête qui soufflait a été obligée d’aller dormir dans sa société à quelques kilomètres de Fromentine. • À quelle heure penses-tu qu’elle ait été poignardée ? • Entre minuit et deux heures, mais je t’en dirai plus après l’autopsie. • Le mari aurait pu prendre un hors-bord pour venir et repartir, la villa est un peu isolée. • Non, il aurait été dans l’impossibilité de faire la traversée, cela bougeait trop, il y avait des creux de presque 10 mètres. • Je vais aller le voir dans nos bureaux, mais tu m’as dit que c’est l’amante qui avait tué, tu as des indices ? • Oui, regarde ce sont ses empreintes qui sont sur le manche du couteau, elle l’a reconnu quand nos collègues de l’île sont arrivés après qu’elle les eut appelés. • Elle a dit pourquoi elle l’a poignardée ? • Non, elle dit que lorsqu’elle est arrivée elle a trouvé son amie dans la position ou elle est et a voulu enlever le couteau pensant la sauver, mais n’a pas réussi, d’où ses empreintes. • Autre chose peux-tu me suivre dans la buanderie. Nous nous déplaçons. • Regarde, la vitre de la porte donnant sur le jardin a été découpée à la pointe ...