Coopération
Datte: 01/05/2019,
Catégories:
vacances,
amour,
... père, il la mettra dehors. Si elle lui dit que c’est un Allemand, ce sera pire. Il pense que c’est toi qui es le coupable, bien que tu n’y sois pour rien.— D’ailleurs, s’il a voulu que nous partions ensemble, c’était qu’il voulait que nous tombions amoureux. Il espérait que ce soir nous allions faire la demande en mariage.— Tu as l’adresse des Allemands ?— Oui, la voilà ; mais nous avons discuté sur ce sujet et personne ne voulait se marier. Pour nous tous, c’étaient des amours de vacances. Et Carine était la plus heureuse : elle n’avait jamais connu d’homme et Franz a su lui la révéler au plaisir.— Je vais réfléchir à tout ça. Mais ne te fais pas d’illusion, sa vie est détruite ; ou alors…— Ou alors ?— Il faut que tu te sacrifies et épouses Carine.— Mais nous nous aimons bien ; mais en tant que copains, voisins !— Réfléchissons et tentons de trouver une autre solution. Depuis ce samedi, les Martin vouent une haine féroce envers les Durand. On ne se salue plus ; quand Jacques croise le père, ce dernier l’insulte. Carine ne sort que pour aller au travail, pas moyen de lui parler. Pourtant un soir, alors qu’elle rentre rapidement, quelqu’un la saisit, lui met la main sur la bouche. — Ne crie pas, c’est moi, Jacques.— Oh, que tu m’as fait peur !— Où en es-tu ?— Mon père est persuadé que c’est toi le père et il te traite de noms terribles.— Bien, va vite, sinon il te grondera. Jacques est rentré chez lui, il a demandé à parler à son père. — Papa, j’épouse Carine.— Réfléchis bien ...
... : tu vas être considéré comme un salaud de l’avoir abandonnée dans cette situation. De plus, tu es jeune et vous ne vous aimez pas.— Toi aussi, tu me prends pour un salaud ! Tu ne me crois pas ?— Oh si, je te crois : tu n’es pas un salaud ; au contraire, je t’admire. Si c’est ta décision, en te sacrifiant, tu sauves la petite. Et si vous ne vous entendez vraiment pas, dans quelque temps vous divorcez.— C’est décidé : demain nous allons lui demander sa main. Et le lendemain les parents, avec Jacques, sont allés faire sa demande. Il a été traité de lâche, de salaud par le père. Il a appelé Carine pour la tenir au courant. Quand elle a appris la démarche, elle s’est déchaînée devant les parents : — Tu es fou, Jacques ! Pourquoi fais-tu ça ? Ce n’est pas toi le père.— Si, je t’aime et je te veux. La famille Durand est rentrée chez elle. La mère a été surprise que son fils n’ait pas reconnu d’entrée sa faute. Son mari l’a calmée, lui promettant une explication. Le lendemain soir, Jacques est allé frapper chez son futur beau-père. — Je viens chercher ma fiancée.— Non, elle reste ici.— Elle vient avec moi ou je ne me marie pas ; ou alors, votre fille étant majeure, je porte plainte pour séquestration. Carine a surgi du couloir, sauté au cou de son fiancé, et tous deux sont sortis. Le lendemain, la mère a apporté deux valises de vêtements. Carine a raconté à ses beaux-parents l’histoire des vacances, que le père connaissait déjà. Elle a remercié avec chaleur Jacques et lui a promis ...