1. Massage


    Datte: 01/05/2019, Catégories: ff, init,

    ... créneau disponible qui me convenait était ce jeudi à midi et quart. J’ai dû patienter durant trois jours. Je devrais me passer de déjeuner, ou me contenter d’un croque-monsieur à la brasserie en sortant. Je n’aurais qu’un quart d’heure avant de reprendre le travail. Hier, je suis passée reconnaître l’adresse dans la vieille ville. Prendre de l’argent au distributeur ne me prit que quelques minutes. Je repère de suite l’immeuble à une cinquantaine de mètres. Quatre étages, comme tous ceux de cette petite rue commerçante de ce quartier. Des boutiques de fringues, assez chères et branchées. Deux ou trois restaurants, l’un deux, ayant aligné des tables rouges sur le trottoir où déjà des personnes semblent déjeuner. La rue en sens unique est très calme et agréable. Je regarde l’heure. Il n’est pas encore un quart. Elle m’avait précisé, pour des raisons de timing avec ses clientes, de ne pas sonner avant l’heure juste. Il me reste quelques minutes à attendre. Je patiente en regardant la devanture d’une boutique assez chic de lingerie. Je regarde une nouvelle fois l’heure. Je m’approche de la porte : huit à dix boutons de sonnettes. J’appuie avec une légère anxiété sur celui marqué Monique. — Oui ?— Andrea…— Quatrième étage par l’ascenseur. Je pousse la lourde porte après qu’elle se soit déverrouillée en émettant un petit bruit caractérisé. Au vu de l’entrée, l’immeuble me semble cossu et assez bien entretenu. L’ascenseur est ancien ; une porte métallique doublée d’une autre ...
    ... coulissante et plus légère grincent et font beaucoup de bruit. Il monte lentement en faisant des bruits inquiétants. Je remarque deux portes d’appartements par palier. Des odeurs agréables de nourriture me donnent faim. Monique m’attend dans l’entrebâillement de sa porte. Elle me sourit et s’efface pour me faire rentrer. — Bonjour.— Bonjour.— Par ici, venez. J’entre. Le vestibule est sombre. Elle referme et verrouille la porte d’entrée, ouvre une autre porte et m’invite à la suivre. Monique est une femme d’une quarantaine d’années, petite et mince, assez jolie. Ses cheveux blonds sont retenus par un chignon strict. Elle porte une simple blouse en tergal blanc assez courte. La blouse sans manches lui laisse les bras nus. Je remarque qu’elle s’ouvre par-devant avec une fermeture Éclair munie d’un petit anneau rond. Relativement bien faite, plutôt jolie et sexy, je trouve que le cliché « infirmière » est assez réussi. Elle me sourit pour me mettre à l’aise et me fait pénétrer dans le salon de massage. La pièce est petite. Les murs sont recouverts d’une tapisserie bleu nuit. Une fenêtre aux persiennes entrouvertes laisse passer la lumière du jour filtrée par un voilage blanc. La table de massage recouverte d’un drap blanc prend presque la totalité de l’espace. Une commode ancienne de trois tiroirs sous un long tableau représentant une jeune femme nue allongée sur le sable sur la droite. Devant la fenêtre, une petite étagère en fer sur laquelle sont rangées des serviettes de bain ainsi ...
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