1. Jacuzzi


    Datte: 06/05/2019, Catégories: fh, h, bain, volupté, cérébral, revede,

    ... visage sous l’eau. Lorsque le liquide recouvrit mon visage, je bloquai ma respiration et introduisit ma langue entre ses lèvres pour venir caresser son intérieur. Je forçais mes paupières à s’ouvrir sous l’eau pour ne rien perdre du spectacle. Ses mains continuaient à me caresser, le clapotis de l’eau était assourdissant mais j’entendais ses soupirs de plaisir déformés à travers l’eau du bain comme si nous nous trouvions dans une grotte. Le monde tangible semblait n’avoir jamais existé tant les perceptions étaient transformées. Sa peau sous l’eau était parcourue d’éclairs de lumière ondoyants, même son sexe, sous l’eau semblait avoir changé de consistance et de goût. Mais je dus la repousser à plusieurs reprises pour venir reprendre quelques bonnes goulées d’air. Alors, le visage émergé, je reçus à pleine bouche l’eau du bain coulant de son sexe, de son pubis, mélangé à sa cyprine et j’avalai le tout avec délectation. Rassasié d’air, d’eau et de son odeur, je pus replonger dans mon univers marin pour la sucer encore et ...
    ... encore, ma langue dardant et glissant dans son intimité comme douée d’une vie autonome. Apres une série d’aller retour sous les eaux, nous étions sur le point de sombrer, je sentais son corps agité de tremblements et le mien de plus en plus tendu vers cette petite libération qu’est l’orgasme. Elle jouit la première, longuement, alors que j’étais sous l’eau. Ses gémissements me parvinrent assourdis, transformés, comme si un animal marin étrangement humain partageait les profondeurs marines avec moi. Je jouis à mon tour, toujours sous l’eau. La luminosité décroissant rapidement, je me retrouvai ballotté dans des flots sombres, incapable de rassembler mes souvenirs, perdu, hagard, éparpillé dans le milieu liquide mais merveilleusement serein. C’est lorsque l’eau pénétra à flot dans ma bouche, menaçant d’emplir mes poumons, que je me redressai pour me rendre compte que la nuit était tombée et que j’étais seul dans mon bain, avec juste dans la bouche un goût salé et étrange, vague réminiscence d’un passé lointain et primordial. 
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