51.2 Le t-shirt de Thibault
Datte: 10/05/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... petit caïd très sûr de lui qui prête son pd à son pote sans état d’âme, comme il lui prêterait sa caisse… pourtant, il me semble que son attitude et la virulente croissante de sa voix trahissent un malaise croissant… Oui, un plan à trois ce sont bien trois duos possibles… et trois mecs pouvant tour à tour être laissés sur le carreau… Et si c’était toi, mon Jérém, le garçon laissé sur le carreau ? Ta fierté en prendrait un sacré coup, n’est-ce pas ? A cet instant précis, c’est lui qui tient la chandelle… enfin, la sienne… sans que personne ne s’en occupe… Il l’a bien voulu, c’est lui qui a donné le départ du scénario… un scénario qui ne se déroule peut-être pas exactement comme il l’avait envisagé… un scénario qui le relègue pour l’instant à un deuxième rôle… un rôle dans lequel il ne va pas tarder à se sentir à l’étroit… Mon intuition se précise quelques instants plus tard… sa main saisit brusquement mon épaule, m’attire vers lui… je remue maladroitement, tout en bousculant au passage la jambe du bomécano… Un instant plus tard, je me retrouve devant sa queue tendue… sacré petit con… je lève les yeux et je cherche son regard… dans ses yeux, une lubricité intense, mais qui a perdu un peu de l’assurance de tout à l’heure… une envie qui s’impatiente… Le mâle s’est senti délaissé, et il a l’air vexé… Je le prends en bouche, je le pompe très vigoureusement, je lance ma langue à l’assaut de son gland… j’envoie du lourd… il ne me fait pas longtemps pour sentir sa respiration ...
... s’accélérer, ses gémissements poindre et se rapprocher… il a vraiment envie de jouir ce petit con… Le faire jouir, sentir la puissance de ses giclées et de son goût dans ma bouche… ce n’est pas l’envie qui me manque… Pourtant, lorsque la main du bomécano se pose sur mon cou et commence à me caresser du bout des doigts… je me sens irrésistiblement happé dans cette direction… attiré dans cet autre univers masculin, si différent de celui de mon bobrun… un univers où une bonne sexualité de mec se mélange à une tendresse qui me touche profondément… Très vite, je reviens vers le bomécano… bomécano qui ne semble attendre que ça, puisque sa main quitte sa queue juste avant que la mienne s’y pose dessus… J’adore le contact avec cette belle queue qui, tout autant que celle de mon bobrun, remplit ma main et frémit d’envie de jouir… Une queue que je caresse doucement, avant de la reprendre en bouche… ce petit, incessant goût de mouille de mec me rend dingue… je me perds dans ce nouveau bonheur, je ferme les yeux pour me perdre dans cet univers gustatif et tactile qui ravit mes sens… je sens que je pourrais m’employer à lui faire du bien pendant des heures… Mais, une fois de plus, c’est compter sans mon bobrun, qui n’est décidemment pas le genre à jouer les seconds rôles… sa main saisit à nouveau mon épaule… « Allez, change un peu de goût… » ordonne-t-il, tout en m’attrapant si violemment par le bras que je suis une fois de plus contraint de quitter le contact avec la queue du beau pompier pour ...