Apparences trompeuses
Datte: 17/05/2019,
Catégories:
fh,
médical,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
... annoncé qu’elle avait quelque chose d’important à me dire, qu’elle acceptait que nous passions un week-end ensemble. Nous sommes allés dans une auberge des environs. Alice était magnifique, dans une robe claire que je lui avais offerte, tout le monde l’admirait. Le soir dans la chambre, elle s’est mise nue, a même quitté son collier. Cette nuit-là elle m’a comblé, elle d’ordinaire si réservée. Après, elle m’a dit que c’était la dernière fois que nous nous aimions, elle m’a révélé qu’elle était amoureuse. J’ai écouté, accepté, soulagé qu’elle ait pris cette décision, car cela ne pouvait plus durer entre nous. Elle était si jeune. Au contraire, j’ai été satisfait qu’enfin elle puisse être heureuse. Nous sommes rentrés manger dans notre restaurant habituel. Après le repas, elle s’est aperçue soudain qu’elle n’avait plus son collier. Elle a pâli, est partie en courant, affolée. Je ne l’ai revue que le lendemain matin au bureau. Elle était livide, le visage fermé. Je lui ai demandé si elle avait retrouvé son collier, elle ne m’a pas répondu. J’ai voulu lui en offrir un autre. Elle a refusé. Elle a terminé ses études brillamment, je l’ai embauchée définitivement. Elle était d’une efficacité formidable, aimable avec tout le monde, mais fermée. Je comptais me retirer dans quelques années, lui laisser l’entreprise. Puis ce terrible accident, et c’est à cette occasion que j’ai revu le collier. Excusez-moi, je vous fais perdre votre temps, mais je suis seul, j’avais besoin de raconter ...
... mon histoire et vous êtes la personne la plus sympathique que j’ai rencontrée depuis ce malheur. — Vous avez très bien fait de vous confier, vous ne savez pas le plaisir que vous m’avez fait. Le vieux monsieur est reparti tranquillement. Yann s’est enfermé dans le bureau, ému jusqu’aux larmes. Ainsi, celle qu’il avait prise pour une putain n’était en réalité qu’une fille honnête et, surtout, qui l’aimait. Comment réparer ce gâchis ? Il lui faut aller la trouver, raconter son histoire, mais comment ? La nuit suivante, bien que de repos, il est allé à l’hôpital. Il s’est approché de la chambre, voulant profiter du sommeil d’Alice. Ainsi, il pourrait s’expliquer sans qu’elle l’interrompe, puis revenir le lendemain. Son amie l’aperçoit et, toute heureuse, lui annonce que sa malade va beaucoup mieux, elle n’est plus sous calmant et va bientôt sortir. Désappointé, Yann ne sait comment faire. N’y tenant plus, il choisit une tactique. Il entrera dans la chambre en blouse dans l’obscurité, modifiera sa voix. — Vous n’avez besoin de rien, bredouille-t-il.— Non, docteur, ça va très bien, mais j’ai un problème. Parfois la nuit je fais des rêves, comment dire, prémonitoires, qui se réalisent les jours suivants. Qu’en pensez-vous ? Surpris, Yann ne sait comment répondre. — Vous savez nous médecins…— Oui, vous ne croyez qu’au concret, vous pensez que je suis folle.— Mais non, c’est la fatigue, je vais vous donner un calmant. Il s’empresse d’aller chercher un sédatif assez puissant. Il lui ...