1. Des vacances et des épreuves (2)


    Datte: 17/05/2019, Catégories: Gay

    Où il était question au chapitre précédent d’un homme blessé dans sa virilité et où il sera question de la découverte de sa féminité. Détenu par Stéphane et Daniel, au bord d’une rivière, à la vue des passants, nu et en train de bander comme un âne devant eux, j’essayai de me débattre mais cette révolte se mua en une forme d’acceptation nouvelle, horrible prise de conscience que d’être plus faible qu’un autre, plus désemparé que quiconque face à l’inconnu, à d’autres personnes différentes de moi, différentes de la façon d’agir ou de se comporter. Stéphane et Daniel l’avaient sans doute remarqué bien avant ce qui allait se passer par la suite mais en cet instant j’éprouvais au fond de moi la brèche que ces deux gays avaient opérée. Daniel se pencha pour venir d’une main habile titiller ma verge tendue puis en la masturbant délicatement : « Oooh, notre petite copine est circoncise, comme c’est mignon ! Et elle n’essaye même pas de se révolter ! On est tombé sur la perle rare chéri ! ». Stéphane, lui, sûr de sa force, ajouta : « C’est normal, un macho adore qu’un autre mâle le dompte, c’est comme cela qu’il prend conscience de sa réelle sensibilité ». Je ne pouvais échapper à son regard perçant mon âme et Daniel confirma en très peu de temps avec sa main experte que ma carapace de dur à cuir était révolue ; je me sentis éjaculé violemment en un cri féminin qui me surprit moi-même. Daniel susurra quelques mots inaudibles à l’oreille de son ami, sentis la pression sur mes bras se ...
    ... relâcher puis Stéphane se releva. Le vide que procura sur moi l’absence de son corps m’emplit d’une certaine tristesse et, pour la première fois de ma vie, couché nu devant deux hommes ne me posa aucun problème de conscience. Je me relevai péniblement et sans que je m’en rende compte je baissai les yeux en m’excusant du tort que je leur avais fait, comme un élève pris en faute, comme le nouveau garçon que j’étais devenu, ignorant et stupide de la réalité des choses de la vie. Stéphane : « Pascal, tu vas prendre une douche puis tu viendras nous rejoindre à notre bungalow, le numéro 7 ! Nous t’apprendrons à mieux te comporter avec nous et tu verras que jusqu’à maintenant tu avais fait fausse route ». -Je… Bien, je serai là, Stéphane. -Et ne traîne pas ! On déteste les lambineuses ! -Euh… Les lambins vous voulez dire ? A ma question, ils s’esclaffèrent en cœur, complices. -Noooon Pascal, rétorqua Daniel, nous sommes convaincus que tu es une lambineuse, contrairement à ce que tu crois penser, hi hi hi ! Un peu décontenancé par cette remarque, je me penchai pour ramasser mes affaires et Stéphane en profita pour me mettre la main au cul. Pourtant choqué par cet acte intrusif, je me surpris à ne pas m’esquiver. Pire, je rougis comme une pivoine, comme une jeune femme n’ayant eu que cette attente-là. « Tu vois, dit Stéphane à son ami, elle est prête pour sa nouvelle vie. Allez, dépêche-toi ma petite ! Il me donna une petite claque sur les fesses guise de motivation et je m’enfuis de ...
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