1. Les bienfaits du sport !


    Datte: 18/05/2019, Catégories: fh, fplusag, noculotte, intermast, Oral 69, fsodo, extraconj,

    ... On sait qu’un visage ne nous est pas inconnu mais il nous est impossible de restituer le contexte dans lequel a eu lieu la rencontre. Très souvent, c’est juste à cause de la tenue vestimentaire qui n’est pas cohérente avec celle que l’on a coutume d’associer à cette même personne. Quelque chose a changé ; changement qui remet totalement en cause notre mémoire malgré notre certitude. J’en étais là, un peu désolé de ne pas montrer que je l’avais d’une certaine manière reconnue sans pouvoir dire qui elle était. C’est elle qui reprit l’initiative. — Je n’en ai pas pour bien longtemps. Voilà ! Je suis la secrétaire générale du club communal de tennis et je passe vous voir pour vous présenter notre association et peut-être viendrez-vous vous joindre à nous ? Le club de tennis communal… Non ! Décidément, je ne voyais toujours pas où j’avais croisé cette jeune et belle femme. — Et vous êtes justement venue me voir moi spécialement ? m’étonnai-je.— Eh bien… c’est à dire que… Elle semblait gênée. Un peu comme si elle était à court d’arguments face à cette question qu’elle n’attendait pas. — Vous ne me reconnaissez pas ? m’interrogea-t-elle en désespoir de cause.— Justement ! Je me faisais la remarque. Je vous ai déjà vue, c’est une certitude, on ne peut pas oublier un si joli minois mais pardonnez ma grossièreté, je suis incapable de savoir où j’ai bien pu vous croiser. Vous m’en voyez sincèrement désolé. Une lueur d’espoir se lut dans son regard. Ses grands yeux noisette ...
    ... scintillaient. — Je suis votre voisine !— Ma voisine ? Je découvris à l’instant même que j’avais une voisine. Une voisine mignonne de surcroît ! Il faut dire que mon métier m’imposait de très longs et nombreux déplacements dans le monde entier et je n’étais chez moi que deux ou trois jours chaque mois. Alors évidemment, je ne pouvais pas connaître l’ensemble des résidents du petit bâtiment que j’habitais. Trop contente de disposer d’un solide argument, elle reprit son explication, tout en souriant. — Oui ! J’habite l’escalier d’à-côté ! Au troisième ! Mon mari est un de vos collègues. Vous le remettez ? « Aïe ! Si le mari s’en mêle, je peux dire au revoir à mes hypothétiques fantasmes ! » marmonnai-je dans ma barbe. J’avais beau dépoussiérer le fond de ma mémoire, je ne voyais pas une seconde qui pouvait être l’heureux homme qui partageait son lit. Et en plus, je m’en moquais comme de ma première vareuse. — Ah bon ! Mais où travaille-t-il l’heureux homme d’une si belle femme ? demandai-je faussement intéressé. Le compliment fit mouche. Elle se mit à rosir et tout en baissant la tête elle précisa : — À la comptabilité !— Hum… Peut-être, oui. Maintenant que vous le dites, dis-je sans réelle conviction. Mais vous savez, moi je suis à la production et je ne suis pas souvent dans les bureaux, alors c’est sûrement pour ça que…— Je sais bien ! C’est aussi pour ça qu’ayant vu vos volets ouverts, j’en ai profité pour venir vous voir ! coupa-t-elle, trop heureuse de justifier sa présence. C’est à ...
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