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À l'ombre de ses ailes (5)
Datte: 19/05/2019, Catégories: Erotique,
... l’embrasser et elle ne fit aucune difficulté pour lui donner ses lèvres. Quand enfin ils reprirent un peu d’air, en relevant la tête, dans le champ de vision de l’homme une jolie rousse les regardait avec un large sourire. De suite elle s’avança vers le couple — Bonsoir ! Je me présente : Catherine, une amie de Claude ! — Malo ! Enchanté alors de faire votre connaissance… je ne savais pas que tu n’étais pas seule mon ange. — Oh ! Elle ne savait pas que je serais là sans doute ! Je suis venue comme un cheveu sur la soupe. Et je me suis plus ou moins imposée pour ce week-end. Ça ne vous dérange pas j’espère, Malo. — Ben non ! Si Claude vous garde, elle a ses raisons et les amies de mon amie… — Oui ? Je ne savais pas pour vous deux… sinon je me serais abstenue. L’homme devant les deux femmes avait une stature rare, imposante. Il sembla plus grand, plus fort encore à Claude, que lors de son premier passage. Catherine n’avait d’yeux que pour ces mains immensément larges, hors norme. Des mains qui devaient bien être deux fois plus grandes que les siennes. Elle s’imagina ce que celles-ci pouvaient avoir comme avantages. Et son sourire entendu illumina son visage. Son amie devait déjà en connaitre les bienfaits. Elle se lovait contre son mâle avec délectation, chatte au possible. Une manière de faire savoir à la rousse que c’était à elle, une façon de revendiquer sa propriété au vu et au su de sa copine ? Si ce n’était pas cela, ça y ressemblait fortement. Dans les regards de la ...
... bête humaine qui serrait de près la toute petite chose qu’était Claude, il y avait une sorte d’incompréhension. Pourquoi cette blonde à la chevelure virant au roux s’ingéniait-elle à le fixer de la sorte ? Il se demanda d’un coup si elle ne le draguait pas ouvertement. Elle aussi présentait de jolis appâts, des atouts que bien des hommes auraient aimé tenir à leur disposition. Il repensa à Dimitri. Quelque part, elle avait des airs qui plairaient sans doute à ce goujat. Puis il se reprit à songer d’une autre manière. Après tout son jugement s’avérait peut-être trop hâtif. Sa façon de le reluquer n’était peut-être pas si vicieuse que cela. Il extrapolait trop rapidement. Claude, elle attendait un geste pour se rassurer. Sa présence ici de toute évidence plaisait à la brune. Le reste n’offrait aucune importance. Puis cette nuit, dans l’intimité de son grand lit… il savourait déjà ces retrouvailles attendues. — Bien ! Si nous passions à table. Il fait si bon que nous avons installé les couverts sur la terrasse. Tu t’imagines Malo, deux femmes ont cuisiné pour toi un menu de fête. — Je m’en pourlèche déjà les babines. Et si mon odorat ne me trompe pas, mon nez sent des trucs plutôt sympathiques. — Heureuse de voir que Claude et moi n’avons pas perdu notre temps et que vous avez la reconnaissance du ventre. — Attendons d’avoir tout de même gouter, on ne sait jamais… Tu pourrais être déçu mon bon Malo. — Déçu ? Rien ne peut me décevoir chez toi. Et puisque ce repas est l’œuvre de ...