1. Après le festin


    Datte: 21/05/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... dalles de pierre que des peaux tapissent. Les fourrures soyeuses accueillent leurs peaux lisses. Le seigneur s’est glissé à la fourche du page. Après quelques faveurs de sa bouche à son vit, Il est allé chercher le trésor interdit, Le puits rose d’amour au vallon de l’ombrage. Il l’a trouvé, logé entre deux rondes fesses. Sa langue s’abandonne en lascives caresses, Sillonne la tranchée d’un soc humide et chaud, Appuie sur l’humble oeillet qui s’offre à ses assauts. De courts gémissements accompagnent le viol De son intimité, frémissante corolle, Mais le page est aux anges et bénit son seigneur De ses attentions vouées à son bonheur. Le trou, amadoué, s’ouvre déjà sans peine. La langue y glisse à l’aise. Un doigt s’y fraie la voie. A force de salive il passe et rien ne freine. C’est au vit qu’il revient de passer cette fois. Allongé sur le dos, le page, subjugué, Admire le géant qui va le pénétrer : Mâchoire décidée, traits durs, cou de taureau, Epaules déployées, poitrine de héros, Larges tétons brunis saillants du pectoral, Monts et vaux prononcés, royaume abdominal, Taille solide et mince où naissent les chemins Des deux plis qui de l’aine encadrent le jardin. Enfin, le point de fuite où ces beautés convergent : Dressée comme une tour, la glorieuse verge. Dure, ronde et brillante, il la voit approcher, Puis sent le gland du maître à sa porte appuyer. L’accueil bien préparé laisse entrer l’amoureux Qui, d’aller en retour, s’enfonce peu à peu. Bientôt le mât de chair a ...
    ... conclu ses avances Et reçoit de l’anus la pleine obéissance. O délice ! O faveur de connaître l’assaut Si viril de son maître et seigneur à nouveau ! Le page s’abandonne à la pénétration, Sans pouvoir retenir les cris de sa passion. A ses lascives plaintes échappées du plaisir Il mêle quelques cris que la violence tire. Le guerrier, enflammé, ne retient plus ses coups ; De furieux élans font claquer les corps mous, De rauques grondements rythment l’acte du rut. Musique comparable à la beauté du luth Pour les deux musiciens qui jouent à l’unisson : Pas un ne renierait cette mâle chanson. Le chevalier retourne à présent le garçon. Le voici, comme un chien, présentant sans façon Sa désirable fente au maître de ces lieux. Lui reprend aussitôt son plaisir laborieux. Ses hanches, sans faiblir, assènent violemment Des coups dignes d’Hercule enculant ses amants. Mais le bel Iolaos a trouvé son égal Et ses fesses musclées lui font un vrai régal. Les flammes ondoyant dans le foyer sans âge Font luire les corps des deux hommes en nage. On eût dit, dans le clair-obscur de la grand salle, Des serpents cuivrés ondulant sur les dalles. Les deux corps en bataille accentuent leurs secousses. L’un se cambre plus fort et l’autre plus fort pousse. L’épée plus violemment pénètre son fourreau : L’issue n’est plus très loin pour ce combat nouveau. Les cris se sont unis. De grands « Ah ! » se succèdent, A force de plaisir, il faut bien qu’ils lui cèdent. Le guerrier, le premier, se crispe sur sa proie, ...