Le jeu de l'amour et du plumard
Datte: 23/05/2019,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
... la part d'Étienne dans la cuisine. Pourquoi ne m'avait-il pas réveillée? J'aurais tant voulu lui faire l'amour avant son départ. Pour me consoler, je me suis caressée en pensant à lui. Sur la table, une autre note, de monsieur Albert cette fois : il nous invitait à dîner, Ben et moi, avec Étienne. Rendez-vous à dix-neuf heures à la maison. Pour passer le temps, j'ai écouté quelques films au sous-sol. Un documentaire qui m'a vraiment allumée, « Échangisme en famille », mais j'ai préféré encore: « Papa a raison [version XXX] » Albert Ah! un repas comme Albert les aimait : ils avaient cuisiné tous ensemble, le repas avait été gai et copieux autour de la petite table ronde mise avec l'argenterie des grandes occasions. Il fut étonné du nombre d'histoires salaces que connaissait son fils. Ben leur raconta sa « première fois » : nous riions aux larmes. Sophie parla peu : elle était trop occupée à faire promener ses mains sous la table. Elle s'arrêta lorsque Ben piqua une petite crise : pourquoi les hommes avaient-ils le droit de se faire caresser, et pas elle? Albert l'embrassa alors goulument pour la faire taire, tandis qu'Étienne cherchait des poux dans son soutien-gorge. Vint le temps du pousse-café. Albert exhiba son meilleur scotch et fit la tournée : tous et toutes devaient boire cul sec. Il réclama le silence et proposa cette histoire à son auditoire : « Vous connaissez l'adage "Il faut un village pour élever un enfant", n'est-ce pas? Maintenant, écoutez bien ceci : "Il y a ...
... fort longtemps, dans un village reculé, une femme pleurait sur son malheur : elle disait, tout en frappant du poing sa poitrine généreuse, qu'elle avait passé l'âge d'enfanter et que, jamais mariée, elle voyait son avenir peuplé de solitude et d'ennui. Très jolie en son temps, elle regrettait maintenant d'avoir rejeté tous ses prétendants, parce qu'elle n'avait pas su trouver parmi eux son prince charmant. Rebutés par sa réputation de mégère, les hommes la délaissèrent. Le sort lui réservait donc de mourir vierge et aigrie. 'Un jour, touché par ces pleurs, le chef du village réunit la communauté pour présenter un plan. Il avait besoin de volontaires. Le lendemain, le chef et vingt-trois hommes vigoureux et aguerris se présentèrent chez cette dame. Ils lui offrirent leurs services pour les vingt-quatre prochaines heures, soit une heure chacun. Le chef allait se charger du dépucelage. 'C'est ce qui fut fait. Durant les pauses, les femmes se relayaient pour la nourrir, la masser ou la baigner. Ses soupirs de contentement se firent entendre à des kilomètres. 'On dit que, dès lors, elle s'affranchit de toute contrainte et vécut dans la sérénité jusqu'à la fin de ses jours.' » Albert commenta son récit en soulignant que tous, pas seulement les enfants, ont besoin d'un village. Les gens autour de nous peuvent nous apprendre à vivre pleinement et à nous épanouir dans un esprit de liberté naturelle. C'est ce qu'il avait lui-même tenté avec Étienne, Sophie et Bénédicte ces deux derniers ...