Vendredi, 6 heures - Histoires de Sexe

Vendredi, 6 heures

... nous déposa les coupes de champagne et prit notre choix de menu avant de repartir, non sans avoir détaillé du regard Cathy de la tête aux pieds. Une fois le serveur reparti, Cathy me dit à son tour : — Au fait, si je réussis mon pari, c’est quand même à moi de décider de faire un de mes souhaits.— C’est normal. Et qu’est-ce qui te ferait plaisir ?— Je peux te proposer ce que je veux ?— Après ce que tu fais depuis que je suis rentré du travail, je me vois mal te refuser quoi que ce soit. Donc, propose et je ferais en sorte d’assouvir tes désirs.— D’accord. Alors si je réussis à sortir du restaurant sans ma robe, sans mes bas et mon porte-jarretelles, je souhaiterai accomplir un fantasme que j’ai depuis longtemps. Mais il ne faut pas que tu sois choqué par ma proposition, car c’est un peu particulier comme demande.— Je ne sais pas. Demande toujours, mais comme je te l’ai annoncé tout à l’heure, un refus de ma part serait un peu exagéré. Alors, c’est quoi ton fantasme ?— Eh bien, comme nous sommes tranquilles jusqu’à lundi soir, j’aimerai que demain après-midi tu organises un gang-bang avec tes copains motards, car mon fantasme est de me faire prendre par au moins dix hommes en même temps.— Tu veux dire que je dois appeler mes potes en leur disant « allô, c’est Alain, est-ce que tu peux passer cet après-midi pour baiser ma femme ? » Tu rigoles ou quoi ? Je ne peux pas.— Débrouille-toi. Tu n’es pas obligé de leur dire directement, tu trouveras bien un prétexte pour qu’ils ...

... viennent, et une fois qu’ils seront là, on improvisera.— Tu oublies que la plupart sont mariés et qu’ils risquent de venir avec leur femme.— Débrouille-toi. Si je relève le défi, tu devras faire en sorte que mon fantasme soit réalisé. Alors à toi de t’organiser en conséquence et de trouver un prétexte pour que tes copains viennent seuls.— OK, mais je ne garantis pas que nous soyons si nombreux. Mais au fait, tu pourrais au moins me demander mon avis, car même si je ne suis pas jaloux de nature, rien ne te dit que je sois d’accord avec cette idée. Pour que je puisse accepter d’organiser ta partie de jambes en l’air, il va falloir être très gentille.— C’est-à-dire ?— C’est-à-dire qu’à partir d’aujourd’hui, tu devras t’habiller comme tu t’habillais avant de tomber enceinte, c’est-à-dire sexy et surtout mettre au rancart tous les vêtements que je n’aime plus. Si tu veux, en rentrant, nous ferons un tri de la penderie et tu feras ce que tu veux des vêtements que je ne veux plus, mais il te sera interdit de les porter.— C’est tout ? Je m’attendais à pire ! Cela me va.— Non, ce n’est pas tout. À partir d’aujourd’hui, il te sera également interdit de porter une culotte ou un string sans que je t’y autorise.— OK, l’idée ne me déplaît pas. Alors pour demain tu penses que ce sera possible ou pas ?— Je pense que oui, j’essaierai de faire mon possible. Encore faut-il que ton pari soit réussi.— On en reparlera tout à l’heure, si tu le veux bien. Le dîner se déroula tranquillement, sans ...