1. Tableau III


    Datte: 28/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Sexe Interracial, Inceste / Tabou

    TABLEAU IIIAllongé, le plafond maussade m'ennuie.Sous le drap, extatique, sous le linge je suis comme dans un linceul. A cette idée, le voile se dresse et ma main s'active.Cadavérique, oui mai quelle raideur !Une question me traverse, si seulement j'étais mort, qui viendrait à mon corps ?Juste après les derniers sacrements, le bon curé, la discrètement, se la sortirait, ça queue ointe de naphtaline. De sous la soutane elle bénirait de quelques hoquets mon dernier souffle et baignerait d'un jus jaunâtre de séminaire un dernier râle, bien séminal.Un stagiaire croque mort comparerait sa teub de teenager à mon zob raide mort. Il me la sucerait, tétanisée, pour voir un peu, le goût de thanatos.Une petite offrande que son faux palais d'orthodontie gardera encore pour quelques heures.Une entrée froide à sa sexualité chancelante de pauvre puceau quasi autiste, peu téméraire.Trois bigotes antiques viendraient veiller mon corps. Vieilles veuves rodées depuis à l'œuvre, elles viendraient, bondages de chapelets, exciter leurs descentes d'organes à la vue de mon cadavre. Converties d'un commun accord au saphisme du dernier âge, elles gamahucheraient leurs cons flétries sur ma dépouille, toutes alanguies. L'une arborera un sein orphelin, témoin pendant, rescapé d'entre les mastectomies. L'excitation déclenchera une fuite anale à l'autre incontinente qui en souillera ma face givrée. Et pendant ce temps, la dernière de ces octogénaires jouera sans dentier de ses gencives sur mon scrotum ...
    ... tuméfié.Cette scène ne pourrait pas être peinte, il nous faudrait un taxidermiste de génie pour l'immortaliser.L'image d'une armée de corps empaillés me hante, un catalogue de poses figées. Une anthologie de postures lubriques à venir polluer, la bite enduite de formol pour conserver à jamais l'élasticité des muqueuses.Hors de moi je cours au frigo quêter de la viande. Elle est froide mais tant pis, elle est rouge comme mon vît ! Je la sers et l'active sur mon sexe. Aussi bien qu'un vagin, l'onglet c'est si frais, le paleron c'est si bon, ô la bavette que je lui mette.Attendrie et assaisonnée de la sorte, je la cuis d'un aller retour et la mange lentement en songeant à l'anthropophagie.La barbaque au foutre me mis dans un état de somnolence digestive, le corps doublement repus d'autres songes troubles vinrent rapidement distraire ma léthargie.Un banquet, murs de zellige et odeur de hash dans les volutes d'une musique serpentine.Deux esclaves dansent, les ventres ondules, les yeux sont vagues sous le charbon de leur peintures.L'une est grasse comme une matrone et sous ses voiles, massifs, deux seins oscillent, jusqu'au nombril, au rythme des ses pas. L'autre indécente n'a pour poitrine que deux pointes noires et ses breloques brillent malignes à mon regard incandescent.Elles piquent mon désir de si près que j'hume le musc harissa de leur chatte berbère. Leurs fesses huilées font quatre soleils de cuivres brûlant mon ciel.J'allais jouir mais arrive alors un grand nègre d'eunuque, ...
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