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Entre midi et deux
Datte: 28/05/2019, Catégories: fh, inconnu, parking, voiture, totalsexe,
... caressés puis agrippés. Elle sent la fraîcheur du matin. Il sent la virilité. Sans se décoller de ces lèvres ardentes, il ouvre la porte arrière. Elle s’y engouffre de son corps souple et félin. Elle lui retire ses vêtements avec frénésie dès qu’il la rejoint sur la banquette arrière. Tout est suivi à la perfection ; comme convenu. Un scénario millimétré à la fellation près. Elle le prend en main, avec légèreté, presque de la tendresse, les yeux dans les yeux. Puis elle le suce avec douceur et quiétude dans un silence complet. Il se laisse aller à cette lente caresse buccale. Son corps se détend progressivement, contrastant avec sa brusque montée du désir. Il veut la posséder entièrement, cette femme dont il ne sait rien et c’est ce qui l’excite d’autant plus. Un fantasme maintes fois vu et revu qui s’ancre dans le réel devant lui à l’heure du déjeuner. Il a cru qu’elle se dégonflerait. Qu’il recevrait un message d’annulation à la dernière minute. Tant d’assurance et d’expérience. C’est trop bon pour être vrai. Les sensations surpassent de loin son imagination. Quant à cette bouche sur son érection… Terriblement alangui, il ramène son visage près du sien et l’embrasse avec sensualité. Elle lui dit dans un souffle : — Baise-moi. Son regard paraît hagard un moment. Juste un moment. Puis un sourire encourageant. Elle pivote tant bien que mal dans cet espace étroit, les rires font redescendre la tension jusqu’à l’instant où elle trouve enfin la position. À quatre pattes, dans ...
... une cambrure bien dessinée, elle remonte sa jupe, retire sa culotte. Clair-obscur de la peau et de la lingerie. Il glisse sa langue dans son orifice brûlant déjà bien trempé. Savoure sa saveur et sa chaleur. Son petit cul se tortille dans tous les sens. — Prends-moi maintenant ! répète-t-elle dans sa première jouissance. Maintenant, s’il te plaît ! Baise-moi comme on l’a prévu ! Il ne se fait pas prier longtemps et rentre dans le rôle qui lui a été assigné. — Je vais te défoncer… Dans un état de fébrilité, il met la capote, s’apprête à entrer en elle sans gêne. Ses voies s’écartent telle une fleur tandis qu’il s’enfonce délicatement. Elle soupire de plus en plus fort. Elle le voulait, elle l’a comme elle le souhaitait. L’humiliation de l’esprit, l’humiliation du corps. L’humiliation. Par un étranger à sa vie. — … et je vais te faire jouir comme la chienne que tu es ! Bien au fond, il attrape ses cheveux qu’il enroule autour de sa main puis commence un va-et-vient vigoureux. Le corps tendu, elle s’enivre de sa bestialité. Dans leurs souffles saccadés qui se mettent au diapason, ils se lancent des mots tirés d’un répertoire grossier et peu élaboré qui vont crescendo avec ce plaisir lancinant qui a pris possession de leurs esprits. Il n’y a plus que des chairs qui se frottent, qui se claquent à l’unisson. Elle se laisse emporter par les flots tumultueux qui parcourent son entrejambe. Une descente irrémédiable sur cette pente vertigineuse de la perte de soi. Son identité disparaît. ...