Mad (2)
Datte: 30/05/2019,
Catégories:
Hétéro
... Sûrement l’un des plus beaux jours de sa vie. Il vient d’effectuer plusieurs tours et décide de souffler un peu. Il se jette sur un banc public. Les écouteurs aux oreilles, il n’entend pas des pas s’approcher de lui. Quelqu’un s’assoit. Il n’y prête pas non plus attention, trop absorbé par la dernière application qu’il a téléchargée sur son smartphone. C’est juste quand une main se pose sur son épaule qu’il réagit. Il sursaute, se tourne vers la personne, et est surpris de voir Madeline. — Bonjour, comment vas-tu ? commence-t-elle, souriante. — Oh, bonjour… Oui, ça va…Mais que fais-tu là ? — Rien de précis ; je me baladais et je t’ai vu. — Tu as parlé avec Bruce dernièrement ? demande Aymeric après un petit moment de silence. — Euh… non. J’ai essayé de l’appeler mais il ne répond pas. Et toi ? — On s’est vu dimanche dernier, mais ça ne s’est pas très bien passé. On s’est un peu disputé. — Ah bon, pourquoi ? — Pour des broutilles en plus. Depuis, plus rien. Aymeric ne préfère pas dire ce qu’il soupçonne : si Madeline apprend que Bruce lui en veut d’avoir couché avec elle, ça risque de la conforter dans sa croyance qu’elle a une chance avec Bruce. — De toute façon, nous n’avons pas besoin de lui, reprend-t-elle. Nous, nous avons tous les deux, Amour. — Pardon ? fait Aymeric avec des gros yeux. — Bah oui, nous sommes ensemble. — Mais… mais… mais quoi ? Qu’est-ce qui te fait croire ça ? — Nous avons fait l’amour ensemble la dernière fois. — Euh, oui… mais c’est tout ! Cela ...
... ne signifie rien. C’était juste un coup d’un soir ! — Quoi ? Mais je croyais que cela t’avait plu. — Bien sûr que cela m’a plu ; mais là n’est pas la question. En plus, tu faisais semblant pour ne pas éveiller les soupçons de Clémence. — Je n’ai pas fait tant semblant que ça, Amour ! Alors tu ne veux plus qu’on le refasse ? Je ne suis pas à ton goût ? — Oh, tu es bien ! Très jolie et excitante. — Bon, si je te plais, alors recommençons et aimons-nous. — Mais arrête, les choses ne marchent pas ainsi. On ne sort pas avec une personne comme cela. — Pourquoi ? — Eh bien, on se connaît à peine, pour commencer. — Et alors ? Nous aurons le temps de nous découvrir. Et puis nous n’avons pas eu besoin de nous connaître pour baiser. — Euh, oui, mais… — Je ferai tout ce que tu veux, le coupe-t-elle en posant sa main sur la cuisse d’Aymeric. Je serai la copine parfaite, toujours là pour toi. Tu pourras me faire tout ce qu’il te plaît. Je ne t’imposerai aucune limite. Mon corps sera ton jouet. Aymeric la regarde, bouche bée. Impassible, elle lui renvoie son regard. Il se souvient de ce que lui avait narré son pote : elle est donc totalement sérieuse. Il n’en croit pas ses oreilles ! Des images lui envahissent la tête malgré lui. Il la voit à genoux devant lui, il la voit à quatre pattes, le cul tendu… Une érection commence à poindre, renforcée par le fait que la main de la jeune fille lui a atteint l’entrejambe. — Hum, tu vois que tu en as envie, Amour ! se réjouit-elle. Allons chez toi ...