1. Une star pas comme les autres...


    Datte: 01/06/2019, Catégories: fh, Oral policier,

    ... côté, je n’ai pas de petite amie, juste des « copines » occasionnelles, une bonne soirée, un gros câlin, et au revoir à bientôt… Et puis, j’aime bien l’imprévu, les voyages, les pays étrangers, bouger… C’est tentant. À condition qu’un connard ne la flingue pas. Je vais rester concentré sur ce problème, et je ne prendrai de décision que lorsqu’il sera traité. Traiter une cible, en langage militaire, veut dire… détruire. J’ai deux raisons maintenant pour contrer une éventuelle attaque. Enfin, nous arrivons au palais Nikaia. Il y a foule, effectivement. Comme pour l’hôtel, je me faufile, direction l’entrée des artistes. Les deux gendarmes de faction nous interceptent. — Pas par-là, Messieurs. Pardon, Messieurs-dame. Circulez ! J’enlève mon casque. — Chef, s’il vous plaît…— J’ai dit « circulez », il faut bouger !— Je vais vous faire une confidence, c’est Marlène Mongeot derrière moi.— C’est ça, et moi, je suis le prince Charles.— Non, vos oreilles sont trop petites, chef… Le gars se marre. Il regarde Marlène, qui lève sa visière. — S’il vous plaît, officier, je ne voudrais pas déclencher une émeute en enlevant mon casque… Regardez. Elle sort quelques cheveux roux du casque… — Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes elle, d’abord ?— OK, maréchal des logis-chef. On entre, vous venez avec nous. On ferme la porte, et elle enlève son casque. Si ce n’est pas elle, vous nous bottez le cul et on ressort. Clair comme ça ? Instinctivement, j’ai retrouvé mon ton d’officier. Le gars marque le ...
    ... coup… — Ah, oui, vous êtes le gars de la télé, je vous ai vu ce matin…Et, Georges, laisse passer. Son collègue écarte une barrière, nous entrons. Une fois le scoot sur sa béquille, nous montons dans le hall. Le gendarme nous a suivis. — Madame Mongeot… Excusez-moi pour tout à l’heure… Et puis, votre tenue de cuisinier… Marlène enlève le casque, sa chevelure se déploie. Elle est sublime. — Mais de rien, chef, vous faites votre travail, et remarquablement bien. Elle s’approche du gendarme, et lui colle une grosse bise sur la joue. — On se sent en sécurité, avec des hommes comme vous, croyez-moi. Julien, on y va ?— On est parti… Nous allons déposer nos affaires dans la loge. Marlène s’assoit à la table recouverte de victuailles, le fameuxcatering. — Y’en a largement pour deux, servez-vous, Julien.— Après, merci. Je vais faire un petit tour, voir si tout est clair. Je peux vous demander de rester là, et de fermer votre porte à clé ?— Et voilà, prisonnière de mon homme, maintenant. Bientôt les menottes ?— Et un bâillon. À tout de suite. Elle va finir par me faire bander à nouveau, si elle continue. Je me dirige vers la scène. C’est un foutoir monstre, des caisses partout, des gars et des filles avec des micro-casques, une ruche en pleine effervescence. Je rejoins le chef de l’équipe de sécurité. — Quel souk !— Vous l’avez dit… Bon, on a contrôlé tout le monde, RAS. On est en train de vérifier tous les équipements, on attend des chiens renifleurs d’explosifs.— Oui, si on avait des ...
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