Calligraphie
Datte: 26/08/2017,
Catégories:
f,
fh,
hplusag,
inconnu,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
69,
préservati,
jeu,
conte,
humour,
... le chemin de mon antre. De ses mains, il emprisonne mon ventre. Malgré sa taille, il sait rester léger contre mon dos. Je mouille d’impatience de le sentir jouir en moi. Touche-moi, pétris-moi, baise-moi ! Maintenant ! oooOOOooo C’est au tour de Jenifer d’être surprise lorsqu’elle arrive à la galerie en début d’après-midi. Sachant que je ne pourrai plus faire l’impasse sur ce qui m’est arrivé, j’ai laissé mes peintures et les esquisses en place, histoire de la mettre directement au courant. — Cette fois, c’est toi qui baratte, ma belle. Tu crois vraiment que c’est le moment de refaire tes tableaux ?— Je n’y suis pour rien, j’ai trouvé l’expo comme ça à mon arrivée…— Tu as une sœur jumelle cachée ou quelque chose du genre ?— Disons plutôt une âme sœur… Je me lance dans un récit aussi succinct que possible de mon aventure, et tente de lui expliquer ce que j’ai vécu depuis hier soir. — Et que s’est-il passé après votre sauvage copulation ?— Nous sommes restés longuement l’un contre l’autre. Puis il s’est levé et a quitté la galerie comme le premier matin, sans se retourner.— Résumé des courses, nous avons un baroudeur-calligraphe de génie à la queue d’enfer, ma Caroline touchée par la grâce artistique et moi, pauvre de moi, qui perd ma meilleure amie.— Rien à craindre de ce côté-là, Calimero, on ne va pas laisser notre amitié mise en danger par une paire de belles fesses…— … et un joli pinceau, et un style pictural à tomber ! Sincèrement, ma douce, je verrais assez bien que tu ...
... prennes quelques jours de congé pour mettre un peu d’ordre dans tout ça. Je peux m’occuper de l’expo jusqu’à ton retour. J’ai trop envie de me replonger dans mes toiles en me laissant guider par les esquisses du baroudeur. Il faut que je suive cette voie maintenant, sinon je n’y arriverai plus. J’accepte donc, en me promettant de ne plus remettre les pieds à la galerie avant d’arriver à mon but. Je me dis que rien ne vaut l’abstinence pour favoriser la création artistique… oooOOOooo Je tiens le coup trois jours, trois longs jours à bosser comme une malade, à bouger devant mon miroir, tentant de capter la petite étincelle qui est à l’origine de chaque mouvement, et que je pourrais rendre en peinture. Puis je craque. Ma motivation et ma puissance de travail diminuent au fur et à mesure que le manque de l’inconnu augmente. Ce qu’il m’a laissé entrevoir me ravage, je n’ai plus que lui en tête, et en ventre. Comment poursuivre des recherches si abstraites en étant trempée de désir ? Je recopie inlassablement mon propre vide, alors que c’est de mouvements dans mon intimité dont j’ai le plus besoin et qui redonneraient vie à ma peinture. À l’aide… Dans un ultime espoir d’y arriver seule, je me dis que l’ambiance de l’expo arrivera peut-être à me stimuler. Au milieu de ma troisième nuit d’insomnie je me décide à trimballer mon attirail et mes brouillons de toiles jusqu’à la galerie. Je suis presque soulagée de constater qu’il n’y est pas. J’ai envie de lui en permanence, il ne quitte ...