Alice & Megan (1)
Datte: 05/06/2019,
Catégories:
Lesbienne
... soleil pointa le bout de son nez, la majorités des survivants décidèrent d’aller se coucher. Je rejoignais mon copain dans une chambre à l ’étage, que nous partagions avec un autre couple déjà couché. — Tu peux descendre chercher mon téléphone s’il te plaît ? J’ai du le laisser dans la cuisine, me demanda-t-il en continuant de gonfler le matelas. Je lui souris et lui fit un signe de tête avant de redescendre dans la maison silencieuse. Je traversais le salon, dont le sol était jonché de cadavre d’adolescents ivre morts et arrivais dans la cuisine. — Bon... Qu’est ce qu’il à foutu de son portable ?... Marmonnais-je en commençant à fouiller sous les canettes de soda vides, les bouteilles de bières renversées ou encore les paquet de chips à moitié entamés. Je l’aperçus enfin sur le plan de travail juste en face mais en voulant m’en emparer, je réalisais que la porte qui donnait sur l’extérieur était ouverte et que Megan était assise dehors, dans les escaliers. Je pris mon courage à deux mains et traversais la pièce pour aller m’asseoir à côté d’elle. Elle ne broncha pas. Elle fixait le soleil naissant au dessus des toits, portant de temps en temps sa cigarette à sa bouche. Une si joli bouche, que je mourrais d’envie d’embrasser encore. — Félicitations, dit-elle en interrompant mes fantasmes. — Euh... Pardon ? — J’aurais jamais cru que t’aurais les couilles de le faire, me répondit-elle sans même me regarder. — Moi non plus... Chuchotais-je en fixant le sol. Alors, repris-je, tu ...
... es... ? — Si je suis quoi ? Gouine ? Non, j’ai un mec. Il fait ses études à Boston. Son ton était dur. Elle ne me regardait pas, elle se contentait de fixer l’horizon. Un vague de déception me submergea sans que je puisse l’expliquer. De toute évidence, elle n’avait pas ressentis la même chose que moi durant ce baiser. Je décidais de remonter dans ma chambre ; il était clair qu’elle n’avait pas envie de parler. De me parler. Je me levais et rentrais dans la cuisine quand elle me lança : — Depuis combien de temps tu sais que tu es aimes les filles ? Je stoppais net, et me retournais les yeux écarquillés. Elle s’était levée, m’avait suivie dans la cuisine, et attendais ma réponse adossée au plan de travail. — Je n’aime pas les filles. Je suis avec Chad, tu m’as vue avec lui, me défendais-je. — Épargne-moi le passage ou tu fais semblant de ne pas comprendre. Je l’ai sentie, t’avais envie de me baiser. zamziigs Son ton était assuré, elle savait ce qu’elle disait et n’y allait pas avec des gants. Surprise, je m’approchais d’elle, un peu énervée qu’elle me parle sur ce ton et surtout honteuse d’avoir mal cachés mes sentiments. Je m’apprêtais à lui répliquer qu’elle se trompait, qu’elle prenait ses rêves pour des réalités mais quelque chose me retint. C’était ce regard. Ses yeux discutaient avec les miens, leur racontant quelque chose de totalement différent de ce qu’elle venait de me dire. Quelque chose de plus doux. De plus tendre. Quelque chose qui n’avait rien a voir avec cette ...