1. Le club des nymphes - tome II (22)


    Datte: 07/06/2019, Catégories: Hétéro

    ... cas, nous avons pleinement profité de ces vacances chez Louise. Chaque soir, nous faisions tous les quatre l’amour pendant des heures jusqu’à épuisement total. Aliénor et moi pouvions nous reposer pendant la journée, mais Thomas et Louise avaient cours et se sont donc donnés à fond pour profiter de nos moments ensemble. — Hé, salut ! J’m’appelle Marlène, nous fait une charmante fille légèrement ivre aux cheveux bouclés. Vous êtes de l’école ? — Euh, oui, réponds-je. En troisième année. Pourquoi ? Pas toi ? — Non, moi je suis en école d’infirmière. C’est une copine à Nathan qui nous a invitées moi et mes copines ici. — Et vous êtes venues à combien environ ? — Une dizaine, pourquoi ? — Non, pour rien. Voilà donc l’explication : Nathan, ne pouvant plus compter sur la présence des sirènes pour compléter ses effectifs féminins, a importé des filles d’autres écoles. C’est avec cet atout charme qu’il assure encore la fidélité de ses suivants. Et en même temps, étant étrangères à l’école, elles ignorent tout de la mauvaise publicité qui lui colle à la peau. Intéressant, tout ça… Notre apprentie infirmière nous laisse pour aller se chercher un verre. Je me tourne vers mon Aliénor. — Bon, ça nous met en concurrence avec des infirmières ! lui lancé-je. — Tu as un plan ? — On va montrer à tous ces types que rien ne vaut des nymphes, que s’ils vont chercher des filles ailleurs ils n’auront que de la marchandise de moindre qualité. — On s’y prend comment ? — Tu te souviens de ce que je ...
    ... te refusais toujours à Prague ? — Oh oui ! sourit-elle. Mais t’avais dit que… — Je sais, mais il faut qu’on y aille à fond, ce soir. Je lui prends la main et l’attire sur la piste de danse. Nous commençons à osciller sur le rythme lancinant d’un rock, le temps de nous échauffer. Moins de deux minutes me sont nécessaires pour me laisser emporter complètement par la musique. Je n’hésite pas à exagérer mes mouvements, mais toujours avec grâce. Les appâts ne sont pas plutôt mis à l’eau que déjà la poiscaille s’approche. Des regards masculins nous scrutent. La scène me rappelle ma première danse avec Thomas lors de la soirée parrainage. La tête qu’il faisait… c’était trop chou ! Depuis notre séparation avec nos fillots l’année dernière, Aliénor n’a eu de cesse de tenter de me convaincre de me laisser aller à des attouchements saphiques avec elle. J’ai remarqué très vite que je ne la laissais pas indifférente, mais elle savait que je n’étais pas bi, donc elle ne tentait rien. Sauf que les choses ont changé l’année dernière. Je me suis laissée aller avec Louise, alors Aliénor a espéré un changement plus profond dans mes désirs. C’est un soir où nous reparlions de cette fameuse fois qu’elle m’a proposé quelques caresses. J’ai refusé, bien évidemment. — Mais pourquoi ? Cela t’a plu pourtant quand nous étions avec Thomas et Louise… — On était sur le point de les quitter. J’étais bouleversée. J’avais besoin de douceur, et Louise a su me faire baisser ma garde. Avec elle, c’est différent. ...
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