Une Journée (1)
Datte: 10/06/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
La lumière rasante du soleil matinal filtre à travers les persiennes et vient caresser son visage encore endormi. Dehors, les oiseaux déjà diserts et le bruissement du mistral dans les arbres du jardin se font entendre par la fenêtre entrouverte. Ce vent mutin agite doucement les rideaux comme pour faire un signe à la créature alanguie. Un frémissement, un mouvement et la voilà émergeant des brumes de la nuit au moment précis où l’astre brûlant laisse passer deux rayon d’or au-dessus de l’horizon. Il est encore tôt. Assise au bord du lit Elle se passe une main dans les cheveux et grimace en percevant sous ses doigts une boule de poils emmêlés. Son corps lisse et potelé est encore engourdi et c’est d’une démarche nonchalante qu’Elle ouvre la fenêtre, respire un grand bol d’air matinal, et se dirige vers la salle de bain, faisant voler sa nuisette vaporeuse. L’eau brûlante lui fait du bien, et peu à peu son esprit s’organise comme une image floue qui peu à peu devient nette. Emmitouflée dans sa serviette, Elle jauge d’un œil exercé son apparence ; le Maître ne tolère aucune négligence, Elle se doit d’être parfaite. Sa toilette intime terminée, ainsi que quelques ajustements capillaires mineurs, Elle se dirige d’un pas plus assuré vers son armoire. Il ne faut pas traîner car le Maître sera bientôt debout. Cependant ses tenues bien que variées ne laissent que peu de place à l’improvisation du moment. Comme d’habitude Elle commence par agrafer le porte-jarretelle gainant qui ...
... affine un peu sa taille déjà bien marquée par le port régulier d’un corset. Une paire de bas de couleur claire vient habiller ses jambes. Le clair pour l’été, le noir pour l’hiver, les règles sont simples. Rapidement une culotte échancrée et un soutien-gorge, tous deux de la même dentelle blanche, mettent en valeur sa croupe et sa poitrine toutes deux très épanouies. Une robe d’été simple et légère par-dessus et Elle s’assoit devant le miroir pour achever de parfaire son apparence. Un maquillage léger, le teint uni, les sourcils fins et arqués soulignés d’un coup de crayon brun, les cils longs habillés d’un noir profond, la bouche brillante d’un rouge discret et pour finir son petit plaisir du jour, le choix d’une couleur plus vive pour habiller ses paupières d’un fin voile de paillettes moirées. Une fois coiffée la voilà enfin prête. Le cœur léger Elle sort de son nid et se dirige vers la cuisine. Là tout est question d’habitudes, de gestes machinaux maints et maints fois répétés. Le petit tablier de coton blanc vient ceindre sa taille et parcourant la cuisine encore silencieuse à pas feutrés, Elle prépare rapidement le petit déjeuner du Maître de ces lieux, dressant la table sous la vigne vierge qui protège une petite tonnelle du feu solaire souvent ardent en ces contrées méridionales. Elle le sait le moindre détail négligé peut être prétexte à une cuisante punition, mais loin de la terrifier cette certitude l’apaise. Elle sait que sa faute sera corrigée et cela lui procure une ...