1. Train de nuit


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, inconnu, train, amour, Oral préservati, pénétratio, confession, conte, occasion, extraconj,

    Il est tard. Le train défile à toute vitesse à travers la campagne française. Ces voyages d’affaire me fatiguent de plus en plus. Mon âme vagabonde, voyage au gré du souvenir des événements passés lors de cette semaine de travail intense, et du dernier week-end en famille sans saveur… Le retour dans ma vie familiale et ses obligations ne me réjouissent pas plus que ça ! Ma vie… Une femme qui ne veut plus que je la touche sous prétexte qu’on ne fait l’amour que pour procréer, deux beaux enfants que je n’ai pas vu grandir, un travail qui m’éloigne de plus en plus d’eux, pas d’amis… Je suis las de cette monotonie… Mes yeux, tournés vers la fenêtre, perdus dans le vague, regardent la nuit qui, bien qu’assez claire, ne me donne en partage que le reflet de ce compartiment impersonnel et baigné dans la faible lueur des veilleuses. Mon regard s’éveille un peu quand je me rends compte que j’y vois, à son insu, la jeune fille qui, en face de moi, toujours plongée dans son livre depuis qu’elle s’est installée lors du dernier arrêt, me tient compagnie sans vraiment en être consciente… Elle est sur la banquette en face de moi, complètement à l’opposé… Je me prends à la détailler… Son visage, penché sur l’ouvrage, est fin, et encadré de longs cheveux blonds indisciplinés qu’elle replace souvent derrière son oreille. Je ne vois pas la couleur de ses yeux mais les imagine clairs. Ils sont très légèrement maquillés. Ses oreilles portent de petites boucles « pendentif » en or. Je devine ...
    ... parfois un sourire se dessiner sur ses lèvres charnues et rosées, sur lesquelles elle passe délicatement sa langue sans imaginer quel émoi elle pourrait susciter. Que lit-elle qui la fasse sourire ainsi ? Je délaisse bien vite cette question pour continuer mon investigation. Ses mains sont bien faites, avec de longs doigts et je me prends à les imaginer courant avec rapidité sur le clavier d’un piano… Mon regard remonte le long de ses bras dénudés jusqu’à revenir sur son cou gracile et élégant. Elle est vêtue d’un chemisier d’un rose soutenu finement rayé de blanc dans la longueur, et dont les trois premiers boutons sont défaits, laissant entrevoir sa peau blanche dans le décolleté. Un sautoir en fine chaînette d’or, assorti aux boucles d’oreille, invite à une descente en rappel jusqu’à la naissance de ses seins que je devine ronds et fermes même s’ils ne sont pas très opulents. Le reflet dans la vitre n’est pas très net, la lueur d’une lune pleine et brillante empêchant une complète visibilité de l’intérieur du wagon, mais cette vision, telle un rêve, déclenche automatiquement en moi un tel trouble que je m’en sens rougir… Je ne peux toutefois m’empêcher de poursuivre ma visite secrète… Sa jupe blanche, de forme portefeuille, cache le haut de ses cuisses, mais chaque pan s’ouvrant de part et d’autre de ses genoux croisés, dévoile de magnifiques jambes fuselées, terminées par de jolis pieds, aux ongles vernis d’un rose sable très discret, le tout bridé dans des sandales blanches ...
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