Les aventures d'un homme (presque) ordinaire...
Datte: 12/06/2019,
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... plus, il s’emmerde… Et c’est précisément ce qui est en train de m’arriver. Parce que je ne sais pas pourquoi, même si tout porte à croire que ces deux filles ne s’étaient jamais croisées, entre elles, dès le premier regard, il y a eu quelque chose qui ressemble à un déclic. Elles ne se sont quasiment pas parlé, mais au bout de cinq minutes, elles se tenaient la main. Et au bout d’un quart d’heure, sous les applaudissements des autres convives, elles s’embrassaient à pleine bouche, sans soucier un seul instant de ce que l’on pourrait bien penser d’elles. Si j’étais quelqu’un de plus malin, je pourrais estimer que ma mission est remplie qu’il est temps de m’éclipser. De toute façon, invisible ou pas, rester debout au beau milieu d’un endroit aussi fréquenté qu’une salle de restaurant, avec son ballet de serveurs et de clients, c’est toujours passablement risqué. Et chiant, en plus… Mais là encore, la curiosité l’emporte. Si, dans les vrais services secrets, on est assez loin de James Bond – encore un peu plus lorsque l’on est un minable dans mon genre – mais on a quand même quelques accessoires sympas, comme celui qui est sur mon propre bigophone et qui permet d’en suivre un ou plusieurs autres sur une carte au fur et à mesure de ses déplacements. Et là, tandis que j’attends tranquillement dans ma bagnole, je vois que les deux points représentant les deux téléphones des filles viennent de bouger. Étrangement, ils sont collés l’un à l’autre depuis que je les ai sur l’écran… ...
... Ah, les deux points se sont mis à se déplacer rapidement, ils doivent être dans une voiture. Inutile de me presser, à moins qu’elles ne s’enferment dans un profond sous-sol, je les retrouverai toujours. Mais que se passe-t-il ? Cette adresse, je la connais, c’est… La mienne ! ---ooooOoooo--- Bien entendu, c’est à tombeau ouvert que je rentre chez moi. Je sens qu’ils vont bien se marrer, ceux qui développeront le cliché que le radar automatique vient de prendre… Une voiture sans plaque, ce n’est déjà pas courant, mais sans conducteur, ce sera sans doute de l’inédit ! Vite, me garer, vite, me pointer chez moi en n’ayant l’air de rien, faire celui qui est surpris. Inutile de la jouer invisible, cela ne servirait à rien. Si les deux filles sont là, c’est qu’elles savent où j’habite, et qu’elles ont quelque chose à me dire. En me voyant arriver, un sourire illumine leurs beaux visages. — Tiens, voilà notre bon samaritain. Nous voulions te remercier, Michel. Bien entendu, je fais celui qui est étonné. — Et, heu… Me remercier de quoi ?— De nous avoir fait nous rencontrer. J’essaie de couper au court tout en m’efforçant d’être le plus convaincant possible… — Eh bien ! voilà, c’est fait, vous m’avez remercié…— Cela dit, si tu voulais nous offrir un verre, nous aurions quelques questions à te poser. Là, tout de suite, je n’ai pas d’excuse valable à leur opposer. Après tout, si elles veulent boire un verre, pourquoi pas, je doute fort qu’elles ne me violent… Après tout, pourquoi pas ? ...