1. Amour impossible ?... Ou pas...


    Datte: 13/06/2019, Catégories: hplusag, hagé, profélève, école, amour, cérébral, revede, Oral confession, amourdura,

    Le récit que je vous propose n’a rien de fictif.Il s’agit de mon histoire, simplement.Aujourd’hui, j’ai vingt-huit ans, il en aura bientôt cinquante. ********************************* N’aimer absolument et intensément qu’un seul homme, ne désirer que lui, sa vie entière durant ! Quand j’ai rencontré Monsieur P., je n’étais encore qu’une adolescente. Si ma mémoire ne me joue pas de tours, je devais avoir tout au plus douze ou treize ans. Une gamine en somme. Une gamine amoureuse… éperdument amoureuse ! J’étais alors élève en quatrième dans un collège privé, quand, à l’heure de mes premiers émois, il est entré dans la salle de classe comme il est entré dans ma vie, et je suis instantanément tombée sous son charme. Monsieur P., notre nouveau professeur de français. Un homme de trente-trois ans à l’époque, très typé italien, à la peau mate et au regard sombre. Pas très grand, les cheveux poivre et sel, déjà un peu dégarni, mais pourvu d’un charme hors du commun. Ses mains me fascinaient surtout, elles étaient larges et puissantes. Sa silhouette aussi me plaisait, sa démarche, sa voix suave, sa nuque forte, son côté masculin et rassurant. Je crois que je n’aurais pas su dire à l’époque, si on me l’avait demandé, quel était le type d’homme qui me plaisait. Car, tout bêtement, à cet âge, je n’avais jamais cherché à le savoir. Seulement, dès lors que j’ai vu Monsieur P., d’emblée j’aurais répondu que c’était LUI, juste LUI, simplement LUI, vraiment LUI, tellement LUI ! Il ...
    ... représentait déjà, indéniablement, mon idéal. Et j’étais bien loin de m’intéresser aux garçons immatures et boutonneux de mon âge ! Je me rappelle encore aujourd’hui l’effet foudroyant dans lequel me mettait alors mon imagination lorsque je rêvais de mon prof, le soir, seule dans mon lit de toute jeune fille. Je rêvais qu’il me regarde, qu’il s’intéresse ne serait-ce qu’un peu à la femme en devenir que j’étais sûrement déjà. Je voulais d’ailleurs qu’il me voie comme telle, et pas seulement comme une élève adolescente. Mes premiers souvenirs sensuels à son égard se rapportent au rêve que je nourrissais de lécher son nombril. C’est un peu étrange, je le sais aujourd’hui. Peut-être parce que je n’avais alors pas encore réellement la notion du sexe de l’homme. Des années plus tard, le jour où j’ai parcouru son corps avec ma langue, l’espace d’un instant, ce souvenir m’est d’ailleurs revenu à l’esprit. Quoiqu’il en soit, la petite adolescente que j’étais à treize ans avait encore beaucoup de chemin à parcourir avant de voir ses rêves secrets se réaliser ! Des rêves « secrets » qui ne le sont pas restés longtemps. De fait, toute ma classe, mon école, et bien évidemment Monsieur P., ont rapidement été au courant de mes sentiments – effectivement, difficile à cacher lorsqu’on béatifie devant quelqu’un à ce point là ! Je l’admirais, certes, car c’est lui qui m’a donné le goût de la littérature, l’envie d’écrire. Mais il y avait bien plus qu’une simple idolâtrie, ou un fantasme de préado. Cette ...
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