1. Je suis resté bouche bée (6)


    Datte: 14/06/2019, Catégories: Erotique,

    Nous sommes à présent lundi, j’ai une boule dans le ventre, une sorte de goût amer qui m’empêche de boire le café traditionnel, mais aussi de me dire qu’aujourd’hui sera un jour comme les autres. Mais j’ai beaucoup de mal à être convaincu de cette théorie. D’ailleurs, je vais laisser l’ordinateur à Anissa puisqu’elle a décidé de raconter cette histoire à sa manière. En ce lundi matin, je me réveille de bonne humeur, j’ai vécu un week-end formidable avec Sofiane, il est d’une tendresse incroyable et je l’aime énormément même si je sais, ou plutôt je suis quasiment sûr que c’est un homme à femmes et qu’il n’est pas toujours fidèle. Mais, je le comprends, nous sommes encore jeune, et je me dis que dans quelques temps il saura être sérieux. Bref, il est maintenant l’heure de prendre le petit-déjeuner, je prends un thé aux fruits rouges, et une tartine de pain complet. Je vais me préparer pour la journée de travail. Je me mets une robe noire assez classique, et des sous-vêtements blancs. Je me maquille sans excès, puis je sors de la maison. Dans le bus, quelques regards sont insistants lorsque je m’assois sur un fauteuil, j’ai l’impression d’être un bout de viande dans une boucherie. Je connais bien ces comportements puisque c’est ainsi tous les matins. Je pourrais tromper Sofiane de nombreuses fois, mais je n’ai pas la tête à ça pour l’instant. Je suis plutôt en train de me demander comment va se passer l’épilation du maillot avec Monsieur De Gonzac, je n’ai jamais fait ce genre ...
    ... de chose sur un homme. Va-t-il avoir une érection ? Fait-il ça pour me draguer ? Je ne sais pas trop, toujours est-il que je vais devoir attendre dix-sept heures pour avoir ma réponse. Le temps défile assez lentement, certaines femmes viennent pour faire les jambes, les aisselles ou les sourcils. Il est bientôt midi, et comme d’habitude, je prends une pause dans une brasserie qui est proche du salon. Le serveur ne manque d’ailleurs jamais une occasion pour reluquer mon décolleté, ce qui me permet d’avoir généralement un café gratuit en fin de repas. De plus, c’est un garçon plutôt charmant, il est brun, possède un accent un peu italien, et il est toujours galant. Lorsque, je discute avec lui, je découvre aussi une personne très cultivée, chose qui généralement me plaît beaucoup. Ensuite aux alentours de quatorze heures, je retourne vaquer à mes occupations. Mais en cet après-midi, j’ai la tête ailleurs, l’impression d’être dans une sorte de brouillard. Il est désormais dix-sept heures, j’entends le bruit de la fameuse voiture allemande de Monsieur De Gonzac. Il ouvre la porte, je le salue avec un sourire un peu coincé, puis l’invite dans une cabine d’épilation. Je lui indique qu’il peut se déshabiller afin de voir le travail que j’ai à faire. Ce qu’il fait dans le coin douche, il ressort nu comme un ver. Et je dois dire que je suis assez surprise, il est plutôt musclé, et possède un torse velu, quelque chose d’assez bien ordonner si je peux me permettre de le dire ainsi, puis ...
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