Antoine
Datte: 15/06/2019,
Catégories:
fh,
init,
conte,
fantastiqu,
initiatiq,
... dit ?— Antoine ! Elles t’ont offert une sublime nuit de plaisir. Comment crois-tu pouvoir les remercier ?— En revenant et en leur proposant de recommencer ?— Antoine ! s’écria-t-elle. Tu leur proposerais, pour les remercier, de remettre ça ?— Ça avait l’air de sacrément leur plaire ! répliqua Antoine.— Tu ne connais vraiment rien aux femmes. Antoine, tu as eu du plaisir, et pas elles. Allons, fais marcher tes neurones : comment les remercier ? Antoine ne voyait vraiment pas. — Eh bien, ma présence n’est pas du luxe, souffla-t-elle. Antoine ne la contredit pas là-dessus. — Nous savons déjà que tu sais parfaitement ce que tu veux, continua-t-elle. Inutile donc de revenir là-dessus. Ce que j’aimerai maintenant, c’est que tu comprennes une chose. Pour recevoir du plaisir, il faut aussi en donner.— Je sais bien, dit Antoine.— Ah bon ? On ne dirait pas, répliqua-t-elle.— Je donne toujours du plaisir à mes partenaires ! s’insurgea Antoine.— Qu’as-tu donné à mes trois sirènes ?— Je parle de mes partenaires, pas des femmes que vous mettez entre mes pattes ! Répliqua Antoine.— D’accord, comme tu veux, alors, laquelle de tes partenaires a eu du plaisir avec toi ?— Quoi ? Mais toutes !— Ah bon ? Eh bien, ce n’est pas l’impression que j’en ai eue et elles non plus. Antoine, je ne veux pas te contrarier, mais la plupart des femmes ont souffert entre tes mains et ce n’est pas étonnant vu la façon dont tu t’y prends. Ne t’inquiète pas, je vais t’aider et tu seras un excellent coup après. ...
... Antoine se sentit triste et misérable. Il n’avait jamais voulu faire souffrir personne, mais si effectivement c’était le cas alors il comprenait qu’elles soient toutes parties sans demander leur reste. — Apprenez-moi, s’il vous plaît. Je ferai ce que vous voulez.— J’en suis ravie. Ce soir, il te faut surtout dormir, car tu ne t’es pas encore remis de la nuit dernière. Et ne te fais pas de mouron, tu deviendras exceptionnel.— Je serai le meilleur, souffla Antoine plus pour se convaincre que parce qu’il le pensait.— Ah non, ça, ce n’est pas possible, dit-elle. Antoine releva la tête, regarda le bout de plastique censé relayer la voix de son interlocutrice, fronça les sourcils et souffla : — Ah bon ? Pourquoi ?— Parce que le meilleur, je lui ai mis la main dessus depuis longtemps.— Vous voulez dire que vous avez un mec ! s’exclama Antoine.— Crois-tu sincèrement qu’une fille comme moi pourrait être seule ?— Mm… Non, évidemment, dit Antoine, mais, il sait ce que vous faites avec moi ?— Nous ne nous cachons rien, dit-elle. Maintenant, dors ! Antoine fit la moue, mais comprit qu’elle ne voulait pas en dire plus et n’insista donc pas. Cependant, le lendemain, avant de sortir, il lança : — Il me regarde, lui aussi ?— Non, répondit-elle en sachant immédiatement à qui Antoine faisait référence. Nous nous disons ce que nous faisons, mais n’interférons pas dans les affaires de l’autre. Il sait ce que je fais, mais uniquement par mes dires. Il ne nous regarde pas et ne nous écoute pas. Nous ...