1. Antoine


    Datte: 15/06/2019, Catégories: fh, init, conte, fantastiqu, initiatiq,

    ... comptait pas répondre, mais M. Paul s’en chargea à sa place, au plus grand plaisir d’Antoine. — Elle ne portait jamais de jupe, commença le vieil homme. À ces mots, Antoine posa sa main sur la cuisse de la jeune femme et entreprit de la relever pour caresser ses bas. Marion ne s’y opposa pas. Au contraire, elle écarta légèrement les cuisses sans lui accorder le moindre regard. En fait, ses yeux étaient fixés sur M. Paul, qu’elle foudroyait sur place. Ce dernier ne semblait cependant pas du tout s’en rendre compte et continuait sa description. — Elle ne se maquillait presque pas et plutôt mal. Elle avait une autre coiffure, très différente de celle qu’elle a maintenant et elle ne souriait presque jamais. Aujourd’hui, je la vois heureuse et j’en suis ravi.— Pourquoi ce soudain changement ? demanda Antoine en se tournant vers sa compagne.— Une envie brusque… je ne saurai l’expliquer, répondit Marion en rougissant fortement. Antoine eut l’impression qu’elle ne lui disait pas tout, mais ne lui en tint pas rigueur. Chacun a le droit de conserver son jardin secret. Peut-être un ex en était-il à l’origine et ne voulait-elle pas le blesser. Cependant, la situation le fit sourire et il annonça : — Pour être sincère, j’ai moi aussi changé de vie depuis peu. Il y a seulement six mois, je n’aurai jamais osé aborder une fille comme je l’ai fait à la soirée de Noël et j’aurai encore moins imaginé simplement m’y rendre.— Vraiment ? dit Marion, surprise. Ni l’un ni l’autre n’avait jamais ...
    ... avoué cela à l’autre. C’était étrange de le faire maintenant, devant M. Paul qui semblait aux anges. — Je suis heureux pour toi, Marion. Vous semblez très proches et très amoureux, dit M. Paul en regardant la main d’Antoine qui disparaissait sous la table. Antoine remarqua le regard du vieil homme. Soudain gêné, il la retira brusquement et rougit en recevant le clin d’œil du septuagénaire. Le reste de la discussion fut plus classique et les mains d’Antoine n’explorèrent plus l’environnement. Finalement, M. Paul annonça devoir retourner au travail et il les laissa. Marion se leva à son tour et Antoine fit de même. — Je vais moi aussi devoir retourner à la boutique.— D’accord, dit Antoine en s’approchant pour l’embrasser. Elle se recula et sembla chercher du courage avant d’annoncer : — Ça te dirait de dîner chez moi ce soir ?— Très volontiers, répondit Antoine, plus que ravi de cette proposition. Ils s’embrassèrent avec tendresse puis rejoignirent leurs travaux respectifs. Antoine passa par chez lui avant d’aller chez Marion, afin de se changer et de se laver. Sur le trajet, il s’arrêta devant un fleuriste. Roses et bouteille de vin, rien de plus banal, mais de plus apprécié également. Lorsqu’elle lui ouvrit, il constata qu’elle aussi s’était changée. Elle était délicieuse dans cette petite robe bleue mettant en valeur sa poitrine délicate et ses hanches fines. Le dîner fut d’excellente qualité. Elle était apparemment bonne cuisinière – à moins que quelqu’un d’autre n’eut fait ce ...
«12...323334...37»