Atelier d'artisanat - 1
Datte: 15/06/2019,
Catégories:
fh,
cocus,
voisins,
jalousie,
Oral
pénétratio,
extraconj,
... présente dans ma cour. D’un coup de klaxon, je confirme mon retour. Je descends de voiture lentement, sonne à la porte. Rose vient ouvrir, à travers la vitre de la porte je constate qu’elle termine de rajuster son corsage puis lisse de deux mains le bas de sa jupe. Un sourire forcé sur son visage congestionné ne laisserait aucun doute sur ses activités au plus cornu des maris. Je l’embrasse sur une joue encore collante de transpiration et me dirige vers Gilles. Il cache ses émotions en restant tourné vers la table comme si quelque chose d’essentiel s’y produisait. Il me voit tendre la main et est obligé de me faire face pour me saluer. Un homme averti en vaut deux : son érection ne peut échapper à mon regard. Je joue l’innocent, je suis jovial et j’écoute avec intérêt les compliments qu’il distribue volubilement à Rose absolument incapable de rougir tant son visage est rubicond. Je ris avec plaisir, cocu magnifique ou presque à leurs yeux, du bon tour que je viens de leur jouer en interrompant leur délire sexuel aussi près du but. — Gilles, vous êtes-vous cogné ? Une bosse marque votre pantalon. Ah ! Peut-être souffrez-vous de priapisme ? Et toi, ma chérie, ménage-toi, je vois que l’ouvrage t’a fait transpirer et rougir de façon tout à fait inhabituelle, on pourrait croire… Je leur laisse deviner… et je crois qu’ils sont très forts au jeu des devinettes à les voir cloués sur place, muets et interdits… Apparemment mon retour met fin au cours avant l’heure. Je m’assieds, ...
... armé d’une Kronenbourg et assiste au va-et-vient du rangement. Ils n’osent pas trop se regarder, semblent empruntés quand ils se retrouvent face à face, ne parlent plus mais reprennent leurs couleurs habituelles. Quand enfin Gilles serre la main de Rose pour la saluer et murmure un timide « à mardi », je me félicite d’avoir joué un aussi bon tour aux deux tourtereaux. Rose, au coucher est extrêmement tendre, son excitation n’est pas entièrement tombée. — Peux-tu me dire ce qui vous a échauffés avant mon retour ? Vous aviez l’air si excités et si embarrassés que je soupçonne que vous avez chahuté plus que travaillé. Hier soir et avant-hier soir tu m’as tourné le dos en rêvant de Gilles et ce soir, après ce que j’ai deviné lors de mon retour, tu es tellement en feu que tu voudrais me servir les restes que ton Gilles n’a pas consommés. Je ne suis pas disposé à accommoder ses restes.— Arrête, il ne s’est rien passé. Tu es bêtement jaloux !— Dis-moi que tu n’as pas remarqué que ton professeur bandait comme un âne ? Il faudra que je demande à sa femme si c’est un état naturel, ou si cela ne lui arrive que lorsqu’il est prêt à faire l’amour.— Mais pour qui me prends-tu ? Tu ne vas pas aller voir sa femme ! Tu serais ridicule.— Comme tous les cocus.— Chéri arrête, viens m’embrasser. Cesse de te faire des idées stupides et fais-moi l’amour. Pour rien au monde ! Je me déclare fatigué par ma partie de tennis, tourne le dos comme elle a si bien su le faire depuis le début de la semaine. ...