1. Le professeur


    Datte: 17/06/2019, Catégories: fh, fdanus, fsodo, init, initfh,

    ... dessert ?— Non merci, Clara, juste un café.— Bonne idée ! À peine avons-nous fini nos tasses que des éclairs, suivis presque immédiatement des craquements du tonnerre, zèbrent le ciel de nouveau. Clara se blottit contre moi. — Reste, Paul, j’ai vraiment très peur.— Mais que va dire ma femme ?— Écoute, tu es un ami, oui ou non ? Marc m’a dit que je pourrais compter sur toi. Tu parles ! Là, j’ai vraiment besoin de ta présence.— Bon, d’accord. Clara se lève, me prend par la main et me guide jusqu’à sa chambre. — Mais Clara, tu fais quoi là ?— C’est simple ! Tu fais dodo avec moi pour me rassurer, me dit-elle avec un sourire désarmant. De toutes les manières, Anne dort sûrement à l’heure qu’il est.— Dormir avec toi ?— Oh ! Ne fais pas tant d’histoires, il s’agit juste de me tenir compagnie, de me rassurer, me dit-elle avec un sourire de plus en plus équivoque. N’importe comment, le canapé du salon est trop petit pour toi et la chambre d’amis est encombrée de cartons, tu n’as guère le choix… Après un rapide passage à la salle de bain, je me retrouve à la porte de la chambre de Clara que je trouve grande ouverte. — Rentre vite et viens me rejoindre, me lance Clara du fond de son lit. L’orage redouble et j’ai vraiment peur. Ferme bien la porte derrière toi. Je me glisse dans les draps en prenant bien soin de me mettre le plus loin possible de Clara, mais elle vient se coller rapidement contre moi. — Mais tu le fais exprès, je te fais si peur que ça ? Je te dégoutte peut-être ? ...
    ... Comment veux-tu me réconforter si tu ne me prends pas dans tes bras ?— Tu ne me dégoûtes pas du tout. Bien au contraire, bien au contraire… Je la serre fort contre moi, son parfum est enivrant. Elle est très douce. — Oh ! Clara, ce n’est pas possible, je… Je ne peux terminer ma phrase. Un formidable coup de tonnerre fait se blottir Clara encore plus contre moi et elle se met à sangloter. Je me mets à la rassurer du mieux que je peux. Je lui caresse les cheveux, lui parle doucement. L’orage se calme et elle finit par s’apaiser dans mes bras. — C’est bon les bras d’un homme, me murmure-t-elle, j’avais oublié. Humm que c’est bon ! Embrasse-moi !— Écoute, Clara, c’est bien ce que je craignais, ça dérape là. Pour toute réponse, Clara me roule une pelle passionnée. Tant pis ! me dis-je, je n’en peux plus moi non plus. Je réponds aux caresses et aux baisers de Clara. Très excités, nous faisons l’amour assez rapidement. Après avoir goûté aux joies de l’amour physique, Clara s’exclame en riant : — C’est bien ce que je disais : que c’est bon un homme !— C’était formidable, Clara. Je ne regrette rien. En fait, j’avais envie de toi depuis longtemps. Mais que va dire ton mari ? Et ma femme ?— Oh ! Mais ils n’ont pas besoin de savoir. De toute façon, mon mari n’avait qu’à rester pour s’occuper de moi. Il gagne assez de fric comme ça. Pourquoi chercher toujours plus de contrats qui le conduisent à me délaisser ? Quant à ta femme, s’il le faut, je lui parlerai. C’est ma meilleure amie, je me ...
«12...678...21»