La face cachée du lycée (1)
Datte: 27/06/2019,
Catégories:
Trash,
C’est drôle comme l’image que l’on se fait de certaines choses est en fait à l’opposé de la réalité. Nos parents par exemple, que l’on s’imagine parfaits étant petits alors qu’ils nous mentent en permanence ou encore un(e) meilleur(e) ami(e) qui du jour au lendemain ne donne plus signe de vie. J’en suis venue à la conclusion que le monde était infiniment plus secret que ce que l’on peut se l’imaginer, et ce n’est certainement pas mon lycée qui m’a donné tort. Comme je suis de nature plutôt solitaire, j’ai passé des années à perfectionner mon analyse des gens. Maintenant je suis capable, avec suffisamment de temps, de deviner leurs petits secrets, de savoir qui aime qui ou qui a peur de qui, etc. Seule ombre à mon tableau de chasse : Alex, le beau gosse ténébreux qui faisait baver toutes les filles su lycée. Et même si je dois admettre qu’il ne me laissait pas indifférente non plus, j’étais surtout attirée par son côté mystérieux, je voulais savoir ce qui se cachait derrière son visage impassible et ses yeux indéchiffrables. Un jour, je vis mon attente récompensée : alors que nous sortions de cours, je le vis du coin de l’oeil s’éclipser vers le bâtiment alors que tout le monde se ruait vers le self. Comme il avait un appétit d’ogre devenu presque légendaire, je flairai le bon plan pour enfin en apprendre plus sur sa vie privée. Grâce à la foule je n’eus aucun mal à le suivre sans me faire repérer jusqu’à une porte au bout d’un couloir. Je me cachai derrière un groupe de ...
... garçons qui ne me remarquèrent même pas et je vis ma cible jeter des regards rapides aux alentours et en un éclair et sans un bruit, entrer dans la salle et refermer la porte derrière lui. J’attendis deux très très longues minutes puis je me précipitai vers la porte pour coller mon oreille dessus avant de me rappeler que toutes les salles étaient insonorisées. Sur un coup de tête, je décidai donc d’entrer. Je voulais faire une entrée remarquée mais les mots s’étouffèrent dans ma gorge à la vue de la scène qui se déroulait : Alex, le pantalon sur les chevilles et la chemise ouverte était en train de prendre sauvagement en levrette Mme Lefranc la prof de français sur son propre bureau. A ma vue, ils s’arrêtèrent et s’en suivit un long moment de battement. D’un coup, Alex se tourna vers moi, remonta son pantalon, m’attira dans la salle en fermant la porte d’un coup de pied et me plaqua contre le mur. Avant que j’ai pu dire quoi que ce soit il plaqua sa main contre ma bouche. _ D’accord, tu n’étais pas sensé être là et tu n’aurais jamais dû voir ça mais maintenant c’est trop tard. Que ce soit clair, je ne veux pas te faire de mal mais si tu parles de ça à qui que ce soit, je serai obligé de te le faire payer. Je vais te lâcher, doucement, et toi tu ne vas ni t’enfuir ni crier, on est d’accord ? Je hochai la tête, incapable de dire quoi que ce soit ni de résister à ses yeux qui transperçaient mon âme. Lentement il me lâcha, s’écarta puis me fit assoir sur une chaise. Là dessus il ...