1. Mia


    Datte: 02/07/2019, Catégories: f, fh, vacances, forêt, autostop, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation pénétratio, nostalgie, coupfoudr,

    J’avais rencontré Mia par hasard, sur une de ces petites routes qui se lovaient entre les collines sèches et odorantes des Maures. J’en goûtais les parfums et les senteurs avec précision, car j’étais sur ma moto et profitais avec béatitude de ces moments un peu magiques. Chaque arbre dont je traversais l’ombre fraîche me proposait un parfum différent, mélange intime de lavande, d’herbe sèche et de terre grillée au soleil. Le soir tombait quand j’aperçus devant moi, une voiture mal arrêtée sur le bas-côté de la route : j’en voulus aussitôt au conducteur de se garer ainsi : la voiture, tous feux éteints, empiétait sur la route et gênait considérablement le passage au sortir d’un virage. Je continuais ma route quand je vis la conductrice marchant le long de la route. Ou du moins je pensais que c’était la propriétaire du tas de ferraille qui avait failli m’envoyer dans les décors. Je ne m’arrêtai pas, même lorsque je vis le bidon dans sa main. Puis, un remords me saisit, et sans qu’elle me fasse un geste, je m’arrêtai et fis demi-tour. C’est ainsi que je connus Mia. Je me portai à sa hauteur et lui proposai d’aller chercher de l’essence pour elle. Elle me dévisagea longuement avant de répondre. J’enlevai mon casque. — Salut, c’est gentil à vous, je suis, eh bien, en panne d’essence ! Elle avait l’air vraiment perdu, paumée était le terme exact, seule sur cette route, à côté de sa voiture déglinguée. Elle était vêtue d’une robe en lin bordeaux, toute simple, longue, échancrée ...
    ... et un peu décolletée. Elle était pieds nus. Elle balançait son bidon vide avec entrain. Mia, brune jeune femme au visage d’ange était mince, fine et je pouvais imaginer, sans me forcer, qu’elle ne portait pas grand-chose sous sa robe d’été. Elle me montra son bidon et rit. — Je pense bien que vous ne cherchez pas des champignons. Je la trouvais très jolie, à la voir ainsi, au bord de la route, un peu bizarre, un peu déplacée était le terme exact. La nuit tombait et un peu de fraîcheur se faufilait entre les arbres du bord de la route. La fille que j’avais sous les yeux était vraiment très belle, d’une beauté un peu classique, de celle qui ne se voyait pas et qu’il fallait débusquer au fond de ses yeux, dans ses gestes et au bord de sa voix. Ses cheveux courts encadraient un visage qui me fit mal, tellement je la trouvais belle, tellement je trouvais ses yeux profonds. Mia avait le visage de cette femme que j’avais admirée sur une fresque de Michel Ange. Triste. — Est-ce que je peux monter avec vous ? Cependant ses yeux pétillaient et son regard me clouait sur place. Je n’avais pas l’habitude qu’on me regarde ainsi, de manière aussi forte, en posant sur moi des yeux clairs et acérés qui me découpaient en petits morceaux, étiquetés, pesés et ficelés. Je trouvais cela agréable en plus ! Elle était grande, plus grande que moi, mais ce fait lui allait bien. Cette fille qui se trouvait devant moi possédait une présence extraordinaire, elle occupait l’espace, l’emplissait de telle ...
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