Première partouze (02) - Histoires de Sexe

Première partouze (02)

Nous étions tous encore plus ou moins dénudés, mais, le soir venant, chacun avait néanmoins senti le besoin de se couvrir quelque peu, les femmes remettant leur bustier et leur jupe, les hommes un slip et un tee-shirt. Le repas, excellent, commença autour de discussions salaces sur les goûts sexuels des uns et des autres et sur leurs expériences. Nous apprîmes ainsi que David et Béatrice, qui étaient cinq ans plus âgés que nous, libertinaient depuis presque dix ans déjà. Ils avaient commencé par les clubs, où ils avaient rencontré Marc et Patricia avec lesquels ils étaient devenus amis. — Nous faisons même parfois de l’échangisme complet, me dit David, Marc emmène Béatrice avec lui pour une nuit ou deux et je reste avec Patricia. Marc ajouta : — On se connaît depuis sept ans maintenant. On ne va presque plus en club. On est aussi souvent avec Vincent et Corinne, ceux qui devaient venir ce soir. On s’entend tous bien pour le moment et il nous arrive aussi de nous voir sans libertiner.— D’ailleurs, reprit Béatrice, comme on ne rencontre plus d’autres partenaires, nous n’utilisons plus les préservatifs entre nous. On a tous fait un test HIV ensemble et, depuis, on se fait totalement confiance. Je vous le dis pour que vous ne soyez pas inquiets ce soir si vous nous voyez jouer entre nous sans protection… mais, rassurez-vous, on en utilise toujours avec de nouvelles personnes.— Et Olivier ? demanda Clara, comment a-t-il intégré votre groupe ?— Je les ai rencontrés lors d’une ...

... soirée de pluralité masculine, répondit Olivier.— C’est-à-dire ? demandai-je— Un gang bang si tu préfères. Une dizaine d’hommes pour chaque femme. Patou et Béa participent de temps en temps, rarement, mais ça leur arrive. Corinne a souvent dit qu’elle fantasmait là-dessus, mais elle n’est jamais passée à l’acte.— Je la comprends, dit Clara, moi aussi, ça m’est arrivé de fantasmer là-dessus, mais je trouve ça trop bestial. En plus, ça ne doit pas être très agréable pour les hommes non ?— Ça dépend, lui dit Olivier, c’est vrai que ça peut sembler bestial, mais tout dépend de l’ambiance. Là où je vais de temps en temps, les gens sont très respectueux.— Et ensuite tu as intégré ce groupe de libertin donc ? lui demandai-je.— Oui, que ce soit David et Béa, Marc et Patou ou Vincent et Corinne, ils aiment tous se faire un petit trio de temps en temps, alors ils m’appellent, et on passe la soirée ou la nuit ensemble. La discussion continua longtemps, le repas était excellent, le vin aussi, et personne ne semblait pressé de se lever de table. Au fil des confidences échangées avec les uns et les autres, je voyais parfois Clara se trémousser sur sa chaise, les yeux brillants et les joues colorées, parfois rester silencieuse, l’air interrogatif, mais à aucun moment elle ne semblait inquiète ou dégoûtée par ce qu’elle entendait. — Alors, tout ça te donne des idées ? lui demandai-je.— Je ne sais pas… en tout cas, je me sens bien avec eux… j’ai confiance… Après le dessert, Béatrice nous invita à ...