Amis-Amants - Histoires de Sexe

Amis-Amants

... soulagé : la tentation de les prendre dans mes bras devenait irrésistible, mais je ne pouvais me résoudre à briser l’enchantement de leur performance. Nous avons parlé alors longtemps, avec plaisir et insouciance : je les sens toutes les deux serrées sur mes côtés à regarder le feu. Depuis le début du spectacle improvisé, il y a dans l’air de l’érotisme, de la beauté avec une sensualité exacerbée, mais il n’y a pas eu de basculement dans une scène orgiaque. Il est déjà une heure du matin, nous sommes si bien tous les trois que je veux proposer de prolonger notre intimité. J’aurais préféré que ce soit Véro qui le suggère, en tant qu’homme, je suis suspect d’être un obsédé sexuel. Je sais que les deux femmes le désirent autant que moi, mais elles tardent à le dire. — Mes si chères et tendres amies ! Il se fait tard, mais je ne veux pas que notre trio s’arrête. Cela ne vous dirait pas que nous restions ensemble jusqu’à demain midi quand Valérie devra aller bosser ? Les deux filles se regardent. Elles savent aussi qu’il n’y avait pas encore de sexe assumé ce soir. Le prolongement de nos jeux dans un lit est lui, par contre, est un appel à la luxure. Elles se regardent, se mordent la lèvre inférieure en miroir et éclatent de rire. — TBTH alors ? Précise Véronique. Je comprends que Véro ne veuille pas briser la délicieuse harmonie de ce moment précieux, mais je sais aussi que l’ambition de contrôler toute dérive sexuelle sera soit hypocrite, soit trop frustrante : — Véro, c’est ...

... notre dernière nuit ensemble. Si la présence de Valérie nous empêche de faire l’amour ce soir ou demain, nous pourrions lui en garder un ressentiment. Mes intentions comme les tiennes de garder Valérie auprès de nous sont pures, c’est pour l’avoir avec nous, comme ce soir. En sa présence nous devons nous aimer comme si elle n’était pas là, elle n’est ni une caution ni une censure de notre relation.— OK, OK, mais tu ne sautes pas sur elle si elle ne veut pas.— Je ne relèverais cette provocation déplacée… Je me tourne vers Valérie : — Valérie, es-tu d’accord pour partager notre lit ? C’est une proposition bizarre et plutôt indécente, mais c’est comme ça que nous fonctionnons tous les trois. Tu es la bienvenue dans le lit de notre couple et tu participeras à ce que tu veux. Il te faut juste être libre et naturelle. Tu es juste avec des vrais amis sans tabous.— Cela me dit de partager votre lit. Cela me dit d’être le témoin de votre passion intime. J’aurais même été incroyablement déçue si vous aviez voulu finir la nuit sans moi. J’ai aussi très envie de faire l’amour avec vous… ! Elle ajoute en regardant Véronique avec timidité : — Avec vous deux, je dirais même. Tu sais, Véro, je ne suis pas gouine pour deux sous, mais j’ai envie de vous deux de la même façon.— Moi aussi je veux faire l’amour avec toi, Valy chérie. Je veux jouir de tes baisers et de tes caresses, ce soir. Cette confession change beaucoup de choses : les filles ont prétendu que leur relation n’était pas sexuelle, ...