1. Hélène (18)


    Datte: 07/07/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Livrée.  Chéri, est ce que tu serais capable de me livrer à d’autres ? Silence. Mon amant ne me répond pas, il semble être désarçonné. Puis d’un coup, la réponse tombe.  En privé ou en public ?  Pardon !  Tu veux en privé ou en public ?  Je ne sais pas.  Alors, ce sera en public.  Tu vas trop vite, mon chat  Hélène, Il faut que tu comprennes : ça me ne fait pas plaisir ; je ne suis pas un amant partageur.  Pourquoi alors.  Nous sommes un couple, pas tout à fait comme les autres, je suis ton maître et toi la soumise. Mais il faut aussi que tes fantasmes trouvent leur place dans nos rapports. Alors, il faut bien que j’en passe par là.  Mais pourquoi si vite.  Je te connais : avec toi, tout se fait en trois temps. Un : une suggestion subtile. Deux : une répétition insistante. Et si je ne réponds pas, trois, tu organises tout toi-même.  Mais…  Alors je gagne du temps et je reprends l’initiative, en allant directement au troisième temps.  Mais c’était une plaisanterie. Fais-je, regrettant déjà mes paroles.  Tant pis. Je ne me souviens pas quel est l’écrivain qui a dit : « Ce qui compte, c’est le voyage, pas le but ». Pour moi, en sortie, c’est pareil, le plaisir commence pendant le trajet. L’évoque roule vers Rambouillet, je suis tendue car mon Chéri a refusé de me donner quelque indication que ce soit sur notre soirée. Je le suspecte même de respecter scrupuleusement les limitations de vitesse pour augmenter mon appréhension. Malgré le chauffage, je frissonne, et ...
    ... pas seulement de froid. Tout à l’heure, je me suis apprêtée. J’ai enfilé une robe de dentelle noire descendant sous le genou. Mais, j’en ai décousu la doublure opaque. Dessous, un serre taille noir qui galbe ma silhouette. Pour garder la coupe élégante de ce vêtement, j’ai choisi de porter un balconnet pour soutenir ma poitrine. J’ai complété le tout avec des bas Gerbe à couture et des talons de huit centimètres. Ah j’oubliais, pas de culotte. Tout le monde pourra apprécier l’épanouissement de mon glorieux popotin. J’ai rejoint mon seigneur dans le salon. Dans un même mouvement, je lui tends mon bijou intime et un cadenas, et je me courbe sur le dossier du fauteuil. Pas un mot entre nous. Il se penche derrière moi, et me trousse. Il écarte mes deux globes, une langue me lèche ma rosette, puis me fouille. Je soupire, j’adore la feuille de rose. Puis je sens la poussée du rosebud contre mon anus, qui cède avec complaisance. Encore un soupir. Des doigts cherchent mes anneaux. Je sens le froid du métal contre mes grandes lèvres. Un clic, et mes nymphes s’étirent sous le poids qui les verrouille. Je me redresse, je porte l’index et le majeur de mon complice à ma bouche et je goutte ma liqueur personnelle. Je reconnais le portail qui s’ouvre automatiquement. L’allée boisée, puis la grande maison et son rez de chaussée illuminé. Mon maître gare la voiture devant le perron. Nous mettons nos masques. Une silhouette élancée nous attend en haut des marches. Instantanément, je reconnais ...
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