Nicole, prête à tout (5)
Datte: 09/07/2019,
Catégories:
Transexuels
... diminutifs en fonction des situations. — tu ne le regretteras pas, dit Jean-Charles. Tu verras, tu expérimenteras plein de choses aussi excitantes les unes que les autres. — je n’en doute pas une seconde, répliqué-je, pas encore pleinement convaincu. On discuta encore un moment. Puis on coupa la communication avec Jean-Charles. La journée fut consacrée à mon emménagement dans la chambre voisine de celle d’Igor. De mes affaires, je ne gardai juste ce qu’il me fallait pour la journée du lendemain. Ma dernière journée en garçon, me dit Isabelle. Tout le reste, c’est-à-dire pas grand-chose en définitive, fut mis dans un sac qui serait déposé dans un container de recyclage. Le lendemain, Isabelle me leva aux aurores. Douche, petit déjeuner copieux. La journée allait être longue me confirma ma patronne. On commença par l’esthéticienne qui me dépoila intégralement et affina mes sourcils. A la fin, elle m’annonça que j’avais rendez-vous tous les matins pour une épilation définitive au laser et que ça commençait par le visage. J’allais vérifier que l’adage qui dit qu’il faut souffrir pour être belle était on ne peut plus vrai. La matinée se poursuivit au centre commercial où j’essayai des tenues de filles : jean, t-shirt, pull. Isabelle me fit essayer des bottines à talons plats et acheta des culottes toutes simples en coton et en nombre suffisants pour les jours à venir. J’étais rassurée : je ne passerai pas de garçon à bimbo du jour au lendemain. Déjeuner la cafétéria puis ...
... rendez-vous chez la coiffeuse qui féminisa ma tignasse. Nous refîmes encore quelques emplettes : maquillage, crèmes et autres soins du corps et des cheveux, quelques bijoux de pacotille. Sur le chemin du retour, on s’arrêta chez un bijoutier pour me faire percer les oreilles. Je rangeai ma nouvelle garde-robe dans mon armoire. On dîna et je montai presque aussitôt me coucher. Malgré tout, je pris enfin un peu de temps pour me regarder dans le miroir collé la porte. Mon corps imberbe, ma coupe de cheveux, rien que ça suffisait à me rendre presque féminine. Je repensais à Clarisse. En quelques années, elle était devenue une vraie femme, malgré un pénis entre les jambes. Je m’imaginai ce que je pouvais être dans quelques semaines. Je m’allongeai sur le lit, caressai mon sexe lisse. La sensation nouvelle me fit bander. Je me masturbai, éjaculai rapidement et, mort –morte devrai-je dire– de fatigue, m’endormis. Isabelle me réveilla en ouvrant les volets. Elle avait posé ma tenue du jour sur mon lit : jean, t-shirt et pull. Plus androgyne que féminin. Sauf la culotte rose. Je remarquai aussi quelque feuille de papier dont je m’emparai. Le titre me laissa perplexe : le tucking ou comment cacher son sexe. — c’est pour qu’on ne voit pas la bosse de ta queue sous ton jean, me résuma Isabelle. Tu essayes, on améliorera la technique au fur et à mesure. Je te rappelle que tu as rendez-vous chez l’esthéticienne. Ne te rase pas. Je lus le document, tentai de reproduire les instructions avec plus ou ...