1. La piscine olympique


    Datte: 18/07/2019, Catégories: Masturbation

    Il y a une vingtaine d’années, lorsque j’habitais Munich, l’hiver, je me rendais plusieurs fois par semaine à la piscine olympique. Ancien nageur, j’ai toujours aimé nager même si mes débuts avec l’eau furent difficiles et empreints de terreurs. J’aimais bien ce complexe aquatique qui offrait un bassin de 50 m, une fosse à plongeons, un bassin dédié à la natation synchronisée, des jacuzzi, des cabines de bronzage, un solarium et un sauna. Ce jour là, j’ai pris un forfait qui me donnait accès aux bassins, aux jacuzzi ainsi qu’au solarium et aux cabines de bronzage.J’aime les bassins de 50 m. Pour quelqu’un qui veut faire des longueur, c’est l’idéal. D’une part parce que la longueur permet de trouver son rythme plus facilement, d’autre part parce qu’il n’y a pas d’encombrement. A force d’habitude, j’avais repéré les jours et les heures les plus propices pour pouvoir nager sans être gêné par des enclumes obstruant la ligne d’eau. Le côté discipliné des allemands à ça de bon qu’ils respectent le sens de la nage. Personne ne se gênait et quand, d’aventure, il y avait quelques ratés, tout le monde s’excusait dans la bonne humeur et le respect des autres.Ce jour là, j’étais un peu énervé parce que mon maître de stage chez qui j’étais depuis trois mois, venait de m’apprendre que je devais partir le lendemain à Bonn pour déposer un dossier. Ce qui me faisait ronchonner, c’est qu’il avait fallu que je me batte pour qu’il prenne en charge les frais de déplacement et d’hébergement. Au ...
    ... final, comme il était coincé par des audiences importantes (il était avocat), il avait accepté de mauvaise grâce de me payer les défraiements lorsque je lui avait indiqué que je n’irais pas sans cela. Je suis donc arrivé à la piscine de mauvaise humeur avec une très forte envie de me faire une bonne séance pour me calmer.En arrivant au guichet, je suis tombé sur une vieille bavaroise que je n’avais jamais vu. A l’époque, je parlais plutôt bien l’allemand, sans aucune difficulté pour me faire comprendre. Seulement, je me suis retrouvé avec une dame de mauvaise foi qui ne parlait absolument pas l’allemand mais juste le bavarois. Voltaire disait avec raison que ce n’était qu’une langue pour les chevaux ! Bref, elle a fait semblant de ne pas comprendre le forfait que je lui demandais (bassins, sauna et solarium) et s’est fait un plaisir de ne me parler que dans son bavarois natal en maudissant ouvertement tous les métèques qui venaient envahir sa belle ville. Cela faisait plusieurs années que je passais entre 5 et 10 mois à Munich et avec mes petits boulots annexes, je travaillais bien souvent avec des bavarois pure souche. Si bien que je comprenais leur langue et que j’étais capable de m’y exprimer. Alors je l’ai remise à sa place et elle a fini par me vendre ce que je voulais. J’ai ramassé mon passe en maugréant et me suis dirigé vers les vestiaires.C’était des vestiaires collectifs mixtes. J’apprécie que les gens soient à l’aise avec leur corps, habillés ou non. D’autant que des ...
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