1. LA DUCHESSE DE L’AUTOROUTE. (1/14)


    Datte: 23/07/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... rendors au volant plaçant la couverture sur moi. C’est le bruit de chaise que l’on déplace qui me réveille, à quelques mètres de moi une jeune femme remet en place une terrasse avant l’ouverture, dès que je vois qu’elle est derrière son bar je rentre pour boire un café qui sera le bienvenu. • Un café ma petite dame, vous avez l’air bien fatiguée. • Je peux aller aux toilettes avant que vous fassiez couler mon café, je l’aime très chaud. • Allez-y, je vous passe la clef, nous sommes obligés de fermer car sinon tous les clodos de la ville viennent et dégueulasse tout, je dois me farcir leur merde. J’évite de réponse prenant conscience que je fais partie de ces clodos. Je fais mes besoins et devant la glace je fais une toilette sommaire de peur qu’une autre femme entre, avec du papier mouillé je me lave la chatte moi qui depuis que je suis mariée je prends un bain même deux tous les jours avec des sels odorants. Je me maquille car j’ai mis dans mon sac ce que j’avais comme produit pour mes yeux, mes vernis et bien sûr un peigne me permettant de me démêler les cheveux. J’oubliais une pulvérisation de parfum de chez Chanel avec un petit pulvérisateur que j’ai rempli avant de mettre le reste de la bouteille dans un carton dans ma voiture. • Vous avez meilleure mine, une touche de maquillage et nous les femmes nous sommes parées pour la journée, vous avez une grâce naturelle, mais c’est bizarre quand je mettais la terrasse en place j’ai vu que vous dormiez dans votre voiture, vous ...
    ... avez des soucis ? À ce qu’elle me dit moi qui me targue d’être une femme forte je me mets à pleurer. • Que vous arrive-t-il, si j’avais su vous faire pleurer j’aurais évité ce compliment. • Non, j’ai passé une nuit horrible près du parc pour commencer et devant votre café en attendant que vous ouvriez j’avais une grosse envie de faire pipi. • Vous êtes de passage, c’est la première fois que je vous vois. J’hésite à lui répondre car je prends conscience qu’il est difficile de reconnaître que l’on n’est personne. • Attendez, dites-moi pas que vous avez perdu votre logement et que vous êtes obligés de vivre dans votre voiture. J’ai un moment d’hésitation mais je craque, trop c’est trop. • Si et cette nuit j’ai failli être agressée près du parc. • Vous aviez choisi le pire endroit pour vous arrêter. • C’était sobre et retiré, chez moi je fermais ma porte et j’étais en sécurité pendant les absences de mon mari. • Je vois que vous avez deux alliances autour du cou, votre mari est décédé. • Oui et il avait fait des dettes et tous ce que j’ai dans cette voiture sont les choses que j’ai sauvées du massacre. • Je vais vous donner un conseil bien que je sois plus jeune que vous et bien moins élégante, nous avions notre repas de Pâques avec ma sœur jumelle et son mari et elle nous a raconté que sur l’autoroute des personnes dans votre situation reste en permanence sur les parkings auprès des camions qui les protègent des agressions car ils sont très solidaires. De plus vous aurez à votre ...