48.2 Si loin et si près de toi
Datte: 25/07/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
L'eau chaude ruisselle sur ta peau... ton corps émerge d'un brouillard de vapeur, sublime féerie sensuelle... tu es de dos, face au jet de la douche... la première chose que je vois, la première chose qui capte mon attention, qui embrase mon désir, ce sont tes épaules... leur envergure, l'angle parfait qu'elles dessinent avec ton cou, leur musculature saillante... Mon regard enchaîne les délices en se posant sur le V parfait qui se dessine, qui se sculpte entre tes aisselles et tes reins... c'est beau le dos bien bâti d'un beau mec... ça semble dire tant de choses au sujet de sa puissance physique… et de sa virilité... Oui, le dos... presque aussi attirant que le torse... Ce n'est qu'après avoir étanché la première soif pour ton dos que mon regard se laisse happer par tes fesses musclées... par tes cuisses puissantes... par tes jambes de sportif... bref, par l'ensemble harmonieux et terriblement sensuel de ta nudité... Pendant que je te mange des yeux, tes mains parcourent ta peau, du haut du corps vers le bas, étalant le gel douche depuis tes beaux cheveux bruns jusqu'à ton sexe que je ne vois pas... Putain, mec... comment je voudrais que tu te retournes et que je puisse voir enfin cette partie de ton anatomie sur laquelle je fantasme depuis plus de deux ans... C'est la partie la plus intime de ton corps... et tu ne la montreras pas facilement à tes camarades, et surtout pas à celui qui aimerait la voir plus que les autres... Presque 1 an plus tard... Nous voilà à Londres ...
... ! Nous quittons le train et nous prenons le métro direction Earls Court. Nous sortons de la gare un plan à la main en essayant de trouver le meilleur parcours pour rejoindre l'hôtel. Ma cousine et moi on se ressemble, tout aussi mauvais l'un que l'autre dans la lecture d'un plan. Nous voyant perdus, une dame s'approche. May I help you? Ils sont si gentils ces anglais... Nous demandons, elle nous explique, nous ne comprenons rien. Nous acquiesçons, nous remercions, nous continuons dans la direction indiquée par la dame, sans savoir où et quand il faudra tourner... Nous nous retrouvons à un croisement, toujours le plan à la main. Un mec approche, la cinquantaine, grosse moustache, lunettes de soleil, chemise ouverte jusqu'au nombril (mais sans le physique permettant d'assumer ce genre de tenue), plusieurs chaînes autour du cou... bref, flippant... Ma première impression, que ma cousine se charge de verbaliser, est « Mate ça... il n'a pas tété que des glaçons, c'est moi qui te le dis... ». La deuxième, qu'elle me chuchote un instant avant que le type rentre carrément dans notre espace vital : « Il pue le shit... je te parie qu'il va vouloir nous en vendre... ». Ouais... si tu le dis Elodie... j'ai quand même un peu de mal à le croire... il faut dire que le mec est tellement loin de l'image du vendeur de shit qui s'affiche de façon insistante dans ma tête... car pour moi, le petit dealeur type, diplômé, agrée, ressemble davantage aux keums de téci qui t'abordent le soir place ...