Perspectives de l'amour
Datte: 02/08/2019,
Catégories:
amour,
init,
... femme heureuse. Je ne pouvais pas la laisser passer. Claire se posa délicatement sur mon sexe, et le fit doucement entrer en elle. J’étais attentif à son visage, à la recherche du moindre signe d’émotion, de douleur aussi. Allais-je lui faire mal ? Un plissement à peine perceptible des yeux plus tard, elle me souriait. Je l’enveloppai de mes bras, alors que j’étais entièrement en elle. Nous étions immobiles, à nous observer, le regard plongé l’un dans l’autre. Elle semblait apprécier beaucoup cet instant hors du temps, en tout cas ce fut mon cas. Quelques secondes plus tard, elle se mit à bouger, d’abord très faiblement, puis son oscillation prit de l’ampleur, d’avant en arrière, sur les côtés. Son bassin ondulait comme si elle voulait dessiner avec son corps des images de bien-être, de plaisir. Je n’aurais jamais deviné qu’elle s’offrait pour la toute première fois si elle ne me l’avait pas avoué. C’était aussi comme une nouvelle première fois pour moi depuis la disparition de Sylvie. Elle prit mes mains et les déposa de façon autoritaire sur ses fesses, poussant de petits soupirs de contentement, chuchotant quelques « oui ! », quelques « encore ! », une poignée de « c’est bon ! ». Que nous arrivait-il ? Était-ce moral de ma part ? Étais-je en train d’abuser involontairement d’une fille qui m’offrait sa jeunesse, son innocence, l’irrésistible parfum de sa peau, la douceur de ses seins et de ses cuisses ? Elle jouait avec ses cheveux, alors que je perdais toute perception du ...
... monde extérieur, cette sensation était tellement agréable ! J’aurais voulu la prévenir de mon orgasme arrivant à toute allure, mais je n’en eus pas le temps. Trop tard, je jouissais en elle ! La sensation dut la surprendre car elle marqua une pause, les yeux grand ouverts. Mais non, ce n’était pas l’effet de surprise. Voilà qu’à son tour, ouvrant la bouche et se retenant manifestement de son mieux pour ne pas crier, son voyage vers le vertige des sens l’amenait au moment ultime. Je sentis à ses contractions que la petite mort s’emparait de son corps. Elle s’écroula sur moi, haletant pendant de longues secondes. Elle mit un certain temps avant de reprendre ses esprits. — Je ne t’écrase pas ?— Non, pas du tout ! Je souriais d’un air à la fois bête et gêné. Je la sentais déjà fuyant le plaisir, il me fallait la rassurer. Je n’eus pas à me forcer pour lui susurrer quelques mots doux. — Claire, c’était fantastique ! Elle rougissait comme jamais. Elle me remercia et m’embrassa. Ce baiser était très doux, très sucré, un vrai baiser d’amoureux comblés. Tout s’est mis à tourner très vite dans ma tête. Je me doutais qu’il devait en être de même pour Claire, encore blottie tout contre moi. Sans nous parler, nous savions que nous pensions exactement à la même chose. Qu’allions-nous bien dire à Anna ? « Écoute, ma chérie, Claire et moi nous avons quelque chose d’important à t’avouer… » et merde ! Cela ne collait pas du tout, c’était nul. Je connaissais ma fille. Qu’importaient les mots, ...