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Cougouar au parc
Datte: 01/09/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme
Son laconique SMS m'avait en sorte enflammé. Il signifiait à peu après que son amie rentrait ce soir. Tout menaçait d'être ruiné. Nous nous étions singulièrement rapprochés. Depuis deux jours, il me draguait sans vergogne. Il faut dire que je l'avais laissé faire. J'avais fait tomber toutes mes préventions. Notamment qu'il eût vingt ans de moins que moi et que j'eus pu être sa mère devenait à présent sans objet. Il était patent que nous avions autant envie l'un de l'autre. Je n'avais pas montré autant de répugnance pour coucher avec d'autres beaux garçons. Depuis quelques années j'étais devenue une couguar assumée.Il me donnait rendez-vous au parc où nous avions il y a dix jours fait cette rencontre fortuite. Je savais qu'il travaillait à la ville. Son boulot consistait à l’entretien de rues et de leur éclairage. Je me souvenais nettement du bruit de son pas sur le gravier alors qu'il courait après moi pour me rendre le marque-page qui avait chu de mon livre. Je n'avais vu que son sourire. Lui ayant subrepticement lu le titre sur la tranche de mon bouquin, il s'était écrié : « Vous n'avez pas peur de cet auteur subversif. Il s’agissait de Dame, roi et valet de Nabokov. Lui me ramenait à son opus le plus célèbre l****a qu'il m'avoua avoir goûté.J'étais impressionné que cette grande baraque serti dans son bleu de travail put tenir un échange sur un écrivain classique russe. En effet l'accablant d’une rafale de questions, je tins à éprouver qu'il avait lu cet ouvrage. Qu'il ne ...
... m'en offrait pas une perspective pédante, superficielle. Nombre de ces dragueurs ont une culture d'usage pour faire accroire à un rang immérité. J'aime à craqueler alors ce mince vernis. Il soutint sans difficulté mon propos. Son regard fiché en le mien et empreint d'une mince ironie. Je succombais à mesure à son charme. Consultant machinalement ma montre, je lui dis à demain peut-être par ici ?J'avais dis cela sur un ton de défi n'y croyant pas moi-même. En cela mon emploi du temps n’était pas assuré. Notamment les heures de stage du matin pouvaient excéder le midi. Il ne me déplaisait pas de tronquer le plaisir de la lecture contre le conciliabule avec un jeune homme si charmant. A cette époque je me lassais d'un principal amant dont la maladive jalousie me pesait. N'était-il pas à propos de donner à celle-ci un fond, une véritable justification ? Ce sot méritait une leçon. J'avais idée de m'amuser. Ainsi n'eus-je pas à débattre longtemps en ma conscience. Peu avant midi mes pas se dirigèrent vers le parc.Je m'assurais que l'endroit fut le même. Que je pus m'installer seule et tranquille sur un banc lequel se posait devant la surface unie d'un plan d'eau où flottaient quelques canards. Avec chance, un timide soleil d'avril avait pu se pousser au travers des nuages. Il chauffait à point l'atmosphère préservant la fraîcheur inhérente à ce mois. J'étais tout feu du reste. Ma libido s'était réveillée depuis peu. J'avais songé toute la nuit à ce garçon tandis qu'à mon flanc un ...