1. Say'in my song


    Datte: 10/08/2019, Catégories: fh, hplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, pénétratio, fdanus, aliments, mélo,

    ... le dernier accord éteint, la chanteuse aurait dû descendre les marches pour les rejoindre. Elle ne le fait pas. Au contraire, elle leur tourne le dos. En attente. Le présentateur se crispe. Ce n’est pas sur son conducteur. Marc ne s’inquiète pas. Il sait que Cendrine est encore en représentation. Il attend de savoir quel est le programme. L’orchestre maintient une ambiance sonore légère. Les tribunes bruissent de conversations à mi-voix, puis d’appels, de sifflets. La chanteuse, lentement, lève les bras et commence à taper dans ses mains. Aussitôt suivie par le public. Les portes s’ouvrent au fond de la scène, les machines crachent de la fumée, et Vickie Minel apparaît, auréolée de brume. L’animateur se tord les mains. Il ne sait pas ce qui se passe. Il sait juste que l’orchestre, et sans doute le producteur, ont été prévenus. Pas lui. Il lorgne Marc, qui contemple les deux filles avec une expression de surprise. C’est à ne rien y comprendre. Les deux femmes s’embrassent, chuchotent, minaudent. S’amusent. L’orchestre joue les premières notes deLa marelle. Vickie s’écrie : — Ah non !— Tu veux pas ?— Non. Pas envie. La moue boudeuse a toujours été un de ses grands atouts. — On joue à chat, alors ? Elle secoue la tête. Murmure à l’oreille de Cendrine. Qui lui répond, toujours à l’oreille. Le présentateur, sur son canapé rouge, s’impatiente. — Mais qu’est-ce qui ce passe, là ? C’est pas dans le script ! Vous faites quoi, mince ? Est-ce que quelqu’un peu m’expliquer ? ...
    ... Cendrine se tourne vers lui avec lenteur, et, penchant légèrement la tête, fait non, du doigt. Marc soupire. La charge érotique qu’elle met dans ce geste simple le fait frissonner. Comme si c’était un signal, Vickie chantonne, tenant son micro comme un cornet de glace. — C’est l’heure de goûter… Cendrine reprend, à la tierce. Elles improvisent, ainsi, pendant quelques courtes minutes, et terminent, ensemble, sur ce que tout le monde prévoit maintenant : — On veut du cho-co-lat ! Coup de tonnerre. Un grand noir apparaît dans le nuage de brume. L’animateur reconnaît l’un des danseurs de l’émission. Pantalon sombre, torse nu, il porte, comme un calice, un pot de pâte à tartiner. Le public éclate de rire, applaudit, hurle. Les deux filles trempent un doigt dans le chocolat, le lèchent, avec le geste d’une sensualité violente qui a fait le succès de Vickie. En phase, parfaitement. Puis elles se servent de leurs mains pour tracer, au rythme de la chanson, des arabesques de crème sur le corps du danseur. Cendrine nettoie son micro devenu trop glissant avec des mouvements de langue obscènes. Vickie lance : — On peut goûter ? Elle n’attend pas l’assentiment de l’homme-tartine pour attaquer. Celui-ci, pour ne pas être en reste, termine en offrant à chacune des filles un de ses doigts comme sucette. Les deux interprètes, barbouillées, rieuses, rejoignent le divan, enlacent Marc, l’embrassent, le couvrent de chocolat à son tour. Le présentateur, gêné, sidéré, ne sait plus s’il doit rire ou ...
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