1. Ma drole de famille (6)


    Datte: 10/08/2019, Catégories: Lesbienne

    ... plaque contre moi de toutes mes forces, j’ai envie de la sentir en moi, de prendre possession de son corps, de me noyer dans sa chair, de ne faire plus qu’une, de me dissoudre en elle. Mon cœur bat la chamade, je n’ai jamais ressenti une telle émotion au contact d’un corps, que ce soit d’un homme ou d’une femme. Et puis, tout à coup, je me donne, je décide de ne plus faire un geste, de me laisser aller et de m’offrir à cette gamine que je ne peux définir pour qu’elle fasse de moi ce que bon lui semble. Je reste allongée sur le dos à attendre qu’elle fasse quelque chose. Elle ne bouge pas pendant un moment et reste sur moi pesant de tout son poids puis se redresse et me couvre de baisers. Ses mains, sa bouche, sa peau qui se frotte à la mienne parcourent mon corps doucement en l’effleurant à peine. Pour finir, elle se plaque contre moi, j’ai l’impression qu’elle veut entrer en moi, qu’elle ressent la même chose que moi, qu’elle veut ne faire qu’une avec moi, petit à petit, elle se laisse aller sur moi tout en me couvrant de baiser. Elle explore les moindres recoins de mon corps sans un mot, lentement pour bien s’en imprégner. Au bout d’une bonne heure de caresses, de baisers, de câlins, d’attouchements en silence, elle se redresse, pose ses mains de chaque côté de ma tête, me regarde droit dans les yeux en me souriant. –Je suis ta chose, et tu es ma chose. Nous sommes deux composantes d’une même entité. Vivons tous les instants que nous donne la vie, sans attaches, sans ...
    ... contraintes, sans jalousies, intensément, de toutes nos forces. Tu es libre comme je suis libre, mais nous savons toutes les deux que nous ne pourrons pas vivre l’une sans l’autre, et ce pendant très longtemps. Je te laisse chérie, je vais aller dormir et te laisser dormir aussi. Demain est un autre jour, j’espère qu’il sera conforme à nos attentes. Sur ces paroles, elle se penche sur moi, m’embrasse le mont de venus. Elle me regarde. –Tu devrais enlever tous ces poils. –Les filles me les ont déjà coupés courts. –Oui, mais rien ne vaut une peau lisse et douce, tu devrais t’épiler comme moi. –Et je pourrais le faire quand ? Elle se penche sur moi pour bien scruter mes poils. –Demain, si tu veux bien que je m’en occupe, ils sont assez longs pour être épilés et je ne me sépare jamais de mes ustensiles. –Ok, j’adorerais ça. –Très bien, bonne nuit chérie. Elle m’embrasse et retourne vers la salle de bain pour rejoindre sa chambre. Je reste seule, allongée sur le lit les bras et les jambes écartées, complètement offerte à qui veut bien me prendre. Je reste quelques secondes ainsi puis me retourne sur le côté, me recouvre du drap et ferme les yeux, frustrée de ne pas avoir joui, mais heureuse des perspectives d’avenir. Contre toute attente, je m’endors très rapidement. Le lendemain, je me lève vers huit heures trente, enfile mon peignoir et descends pour prendre mon petit déjeuner. Seule Elisa est debout, en peignoir elle aussi. Nous prenons notre petit déjeuner en parlant de chose et ...
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