1. Le monstre court en ville


    Datte: 13/08/2019, Catégories: fh, frousses, Oral pénétratio, humour, québec, fantastiq,

    ... au courant.— Qui a mis ton costume d’abord ?— Ah ! fait-il. Le maire sans doute, George me l’a emprunté pour lui après-midi, y est supposé me le ramener vers 11 h pour le spécial de minuit. Je me retourne vers George qui sue à grosses gouttes dans l’air froid de la nuit. — Et pis mon subtil George, où est-ce que le méchant garou a emmené ma blonde ?— Ben, à la nouvelle brasserie médiévale qu’on construit.— Good ! fais-je les yeux mauvais. C’est loin ?— De l’autre côté du pont, en haut de la côte.— Bon, toi et moi on va faire un tour enHummer. OK ?— OK ! Je le lâche et aussitôt, vif comme un petit lapin, il se retourne et s’enfuit. Tout le monde rit jusqu’à ce que l’on entende hurler le maudit loup-garou et ça semble provenir de l’église. Un sacré cri en plus, comme s’il s’était pris une patte dans un piège à ours. Et là je souris, Marie avait suivi des cours d’autodéfense après une tentative de viol. Maintenant que je savais que c’était le maire costumé, j’étais plus inquiet pour lui que pour elle. Mais il commençait à me casser les couilles sérieusement, le salaud. Le prêtre se signe, pour vrai ou pas ? Comédien ou pas ? — Il hurle bien, celui-là, je risque de perdre mon job ! dit le Jérémie stressé. Je prends la décision d’aller en camion vérifier à l’église avant de me rendre à la brasserie. Je redonne la hache à l’autre et repars avec ma caméra les yeux fous, bien décidé à défricher du toupet. Tandis que je remonte la côte vers l’auberge les gens se dispersent, je me ...
    ... fourre un cigare entre les dents et soudain on me crie après… — Paul ! La voix de Marie, mon cœur bondit. Je me retourne et la vois sortir du pont, essoufflée. Elle s’approche tout sourire en repoussant ses cheveux derrière ses oreilles sans se soucier des gens qui la regardent. Elle a toujours le petit magnétophone. — T’as pas été enlevée par une vilaine grosse bébête, toi, ma belle bombe rousse ? lui dis-je quand elle stoppe devant moi.— Ouais, tu parles, par le maire déguisé en loup-garou. Je me suis retrouvée toute seule sur le pont dans le noir face à face avec la bête qui m’a sauté dessus. J’ai eu une petite frousse, j’avoue. Mais aussitôt qu’y m’a posé de force sur ses épaules, j’ai ben vu que c’était de la peluche. Je me suis mise à crier après pour qu’il me lâche sans savoir qui c’était. Je me sentais idiote de me faire traîner comme un vulgaire sac de patates jusque dans le bois. Finalement le faux loup-garou m’a déposée dans le cimetière derrière l’église et a enlevé sa tête. Quand j’ai vu que c’était le maire, Jésus-Christ ! j’ai failli le décapiter et là, avant que je puisse placer un mot, y m’a déclaré son amour, y me faisait pitié jusqu’à ce qu’y essaye de m’embrasser en me prenant un sein.— Oh ! Pauvre lui, et ?— Coup de genou dans les…— Hi !— Ouais, y a hurlé, le monsieur ! J’ai tout enregistré.— Jérémie peut être tranquille pour son job.— Hein ! fit Marie.— Non, rien. T’es au courant qu’on filme une grosse infopub ?— De quoi tu parles ?— Ton amoureux ne t’a pas ...
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