Ma rencontre avec Monsieur
Datte: 23/06/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... appartenir le temps d’une soirée. Mais j’ai peur. En serai-je capable ? Vais-je vraiment arriver à garder mon sérieux au moment de l’appeler Monsieur ? Mon portable sonne. Sans un mot, je décroche. " Descends m’ouvrir. " Il met immédiatement fin à la communication. Ça y’est il est là, il est vraiment là… Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je saute dans l’ascenseur, mi excitée, mi terrorisée. Quand les portes s’ouvrent au rez-de-chaussée, j’ai la désagréable surprise de tomber sur tout un groupe. J’avais oublié que mes voisins organisaient une fête ce soir-là. Je me pétrifie sur place. Moi qui d’ordinaire m’habille de façon très décontractée, voir baboss, je n’assume ni le maquillage sophistiqué ni la robe légère et très décolletée que je porte. Ces secondes semblent durer une éternité alors que je reste là, plantée dans ce minuscule ascenseur en regardant mes pieds. Quelqu’un prend alors place à mes côtés, s’excuse auprès des autres et appuie sur le bouton du sixième étage : mon étage. Quand les portes se referment, j’ai le visage écarlate de honte alors que le nouveau venu me pince doucement le menton pour me forcer à le regarder dans les yeux. Il me sourit alors d’une manière étonnement tendre " C’est bien… C’est très bien. " Je me détends un peu alors qu’il passe doucement sa main dans mes cheveux. Mais tout à coup, ses doigts se serrent, il approche d’un geste sec mon visage du sien. Je crois qu’il va m’embrasser mais il s’arrête au dernier moment. Nos ...
... regards sont plongés l’un dans l’autre. Le mien est interrogatif, le sien est dur. Je sens nos souffles se mêler l’un à l’autre. Je n’ose plus bouger. A tout instant, les portes peuvent s’ouvrir et n’importe qui nous surprendre. Cela n’a pourtant pas l’air de l’inquiéter car il plonge une main ferme sous ma robe et y trouve un sexe nu et rasé -ainsi qu’il l’avait demandé- qu’il excite avec une unique caresse puis il répète : " Très bien… " Nous arrivons au sixième. Il me relâche et m’ouvre même la porte d’un geste galant. Dans le couloir, pendant que d’une main tremblante je déverrouille mon appartement, j’ai le loisir de mieux l’observer. Il est grand, il est beau, il est viril, il me veut et je le veux. Je sais déjà que ce soir je ne pourrai rien lui refuser. Une fois rentrés, je me rends compte que je n’ai toujours rien dis. Je pose mes clefs dans le vide poche et alors que je m’apprête à lui proposer quelque chose à boire, je sens qu’il s’est glissé dans mon dos et avant que je n’aie pu prononcer le moindre mot, il plaque sa main contre ma gorge et vient glisser sa bouche contre mon oreille. " Tu ne parles que si je te le demande, tu te souviens ? " Je sens un frisson d’excitation me parcourir le corps tout entier. Je joue donc le jeu, du moins c’est ce que je pense, et ne réponds rien. Il accentue alors un peu plus l’étreinte qu’il exerce et reprend d’une voix sévère : " Tu te souviens ? " Je comprends alors mon erreur et réponds timidement : " Oui… " Il sert encore un peu ...