1. Cécile, bis repetita


    Datte: 18/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Toute au rôle d’initiatrice dans lequel elle risque d’enliser notre relation ultérieure, Cécile se positionne en levrette, comme si elle voulait me faire parcourir systématiquement toutes les positions. Je ne tombe pas dans ce piège. Le mot du vicaire en nous présentant l’un à l’autre me revient en mémoire : « Entre artistes, vous allez bien vous entendre ». Le côté stéréotypé des gestes sexuels qu’elle pose ne correspond pas à la première impression que j’ai eue d’elle. Mon intuition voit plus loin : une personne délicate qui n’a certainement jamais été baisée que par des palefreniers , oubliée tout de suite après leur vidage de couilles, déflorée sur la paille d’une écurie. Je désire installer entre nous quelque chose d’intime qui nous corresponde comme la touche amoureuse qu’elle imprime à sa plume dans le geste de construction d’une œuvre d’art. Au lieu de lui enfoncer mon pieu comme elle s’y attend, je m’agenouille au bord du lit. J’entreprends de lui lécher la plante du pied. D’abord un peu surprise, elle se laisse rapidement aller avec ravissement. Ma langue s’infiltre entre les orteils que je gobe et suce avec délicatesse. Je veux connaître la moindre parcelle de son corps, découvrir en prenant mon temps ce continent qui m’était totalement inconnu il y a une heure à peine. Cette caresse érotique la met rapidement en transe. Elle enfouit sa tête dans l’oreiller, se mordille les lèvres pour ne pas exploser de plaisir. Pour arrondir ses fins de mois, elle est modèle à ...
    ... l’Académie des Beaux- Arts. Pour elle, se déshabiller et s’exhiber de loin est une habitude quasi professionnelle. Mais là, je veux qu’elle se sente vraiment nue, offerte corps et âme. Pour cela, il y faut du temps et de la délicatesse, choses dont elle n’a visiblement pas l’habitude. D’initié, c’est à mon tour de passer initiateur. Il faut y aller d’emblée pour qu’ensuite nous partagions, chevauchions les rôles pour une entente parfaite en toute égalité, à deux d’abord et ensuite avec nos futur(e)s partenaires en trio ou en franches débauches de partouzes. Mon imagination divague un peu, s’exclamerait, sans doute goguenarde, une personne terre-à-terre. Mais je ne crois pas. J’anticipe sur les plaisirs à venir. Je rassemble les quelques bribes d’informations que j’ai sur Cécile, glanées pendant notre conversation. Le milieu des Beaux-Arts ne manque pas de jeunes filles sages en qui sommeille un volcan et rêveraient de sentir une queue bien chaude leur faire perdre, en toute délicatesse, une virginité qui leur pèse. Ne m’a-t-elle pas confié qu’elle ne manquait pas d’amies peu farouches. Et, un peu à ces pensées mais pas trop, je continue notre découverte mutuelle de nouveaux plaisirs. Je passe aux chevilles, aux mollets. Profitant de ma progression, Cécile part également à la découverte de mon corps. Ses orteils, la plante de ses pieds qui se collent de toute leur surface sur mes épaules, ma poitrine déclenchent rapidement chez moi une trique d’enfer presque douloureuse. Mais ...
«123»